Séminaire Femmes 2019

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Programme

Samedi matin 9.00-12.30 Président : DK

- Introduction au séminaire - Penny (anglais)

- présentation des participantes

- Introduction à l'Institut - Maral (Anglais)

- l'organisation (équipes de cuisine, groupes linguistiques, etc.)

Samedi après-midi

14.30-16.15 Président : Nadia+CH - introduction au thème - Nadia (français)

- introduction sur la théorie de la reproduction sociale : Tithi Bhattacharya (USA) (par skype) Anglais

- Introduction sur l'écoféminisme : Julia Camara (État espagnol) (castillan/espagnol)

Discussion en plénière

16.30 - 18.30 - discussion de groupes linguistiques

Dimanche matin

09.00 - 09.30 Président : Christine+B

- Plénière 09.30 - 12.30 - discussion de groupes linguistiques

Dimanche après-midi (avec pause)

14.30 - 18.30 Président : Christine+B

- débat en plénière

- réponses, conclusions

Lundi matin 9.00 - 10.30 Président : Terry+PH

- introduction au thème - Terry (anglais)

- Présentations sur le mouvement des femmes de

Ximena Argentine (castillan/espagnol)

Ahlem Belhadj Tunisie (français)

Patri Amaya État espagnol (castillan/espagnol)

- questions et réponses

10.45 - 12.30 - discussion de groupes linguistiques

Lundi après-midi

14.30 - 17.00 - discussion de groupes linguistiques

17.30 - 18.30 Président : Cheron+P

- rapports des groupes

Mardi matin

09.00 - 12.30 Président : Josie+BR

- débat en plénière, conclusions

Mardi après-midi

14.30 - 18.30 Président Laia+MX CSR

Les femmes dans nos partis - forme de discussion à déterminer

Mercredi matin

09.00 - 12.30 Président : Penny+GR

conclusions - quel(s) document(s) préparer pour le CI

Lectures

Théorie

Qu’est-ce que la théorie de la reproduction sociale ? Tithi Bhattacharya https://autonomiedeclasse.wordpress.com/2018/05/26/quest-ce-que-la-theorie-de-la-reproduction-sociale/?fbclid=IwAR2QylFL0iWar1OOLUdnfuVGfKPflc4L0pNjqyOrEfzbC1Li6yBQEcDtgXc

L’écoféminisme contient les clés de la dignité humaine et de la soutenabilité dans l’égalité. Yayo Herrero et Juan Tortosa http://www.cadtm.org/L-ecofeminisme-contient-les-cles

Débat sur 3e ou 4e VAGUE

Notes de Laia: Français / Castellano / English https://drive.google.com/file/d/1E7-bdJS1tNU2ljeTfl92aXyZbVJZsQCr/view

Vers une internationale féministe (2019) https://www.contretemps.eu/manifeste-internationale-feministe/

Féminisme du 99% (2017) «Au-delà de Lean-In: pour un féminisme des 99% et une grève internationale combative le 8 mars» http://alencontre.org/ameriques/americnord/usa/etats-unis-au-dela-de-lean-in-pour-un-feminisme-des-99-et-une-greve-internationale-combative-le-8-mars.html

ANALYSE DU MOUVEMENT FEMINISTE

1. Italie : Article de 2017 sur le début de la nouvelle vague et ses spécificités “En Italie, un mouvement féministe de masse est en marche” http://www.lcr-lagauche.org/pas-une-de-moins/

2. ETAT ESPAGNOL : Un article de 2019 pour réfléchir sur les limites, le potentiel et les du mouvement et du 8M Castillan : Cambiarlo todo. Bases y desafíos de la Huelga Feminista https://vientosur.info/spip.php?article14715 Anglais : Change Everything: Foundations and Challenges of the Feminist Strike in Spain https://www.viewpointmag.com/2019/05/13/change-everything-foundations-and-challenges-of-the-feminist-strike-in-spain/ (n'existe pas en français, par contre deux articles de Julia en 2018 ici https://alencontre.org/?s=Julia+Camara )

3. ARGENTINE : Interview de 2018 avec quelques clés au mouvement en Amérique latine “Au-delà du rejet de la loi pour la légalisation de l’avortement en Argentine : une quatrième vague féministe ?” https://www.contretemps.eu/argentine-avortement-quatrieme-vague-feministe/

4. ALGERIE: Pour réfléchir sur les mobilisations en Algérie à partir du féminisme « Beaucoup de femmes ont pris conscience de l’utilité de revendiquer leurs droits et exiger le départ du système » https://www.gaucheanticapitaliste.org/algerie-beaucoup-de-femmes-ont-pris-conscience-de-lutilite-de-revendiquer-leurs-droits-et-exiger-le-depart-du-systeme/

5. FRANCE: LES FEMMES DANS LE MOUVEMENT DES GILETS JAUNES. Ce texte est inclus pour analyser la nouvelle vague au-delà du mouvement féministe à proprement parler, poiur alyser également ce qu'on appelle l”a féminisation de la protestation” “Les femmes dans le mouvement des gilets jaunes : révolte de classe, transgression de genre” http://www.contretemps.eu/femmes-gilets-jaunes/?fbclid=IwAR1HZka2xITmzQ4fHSvM4sP1oaF9QVhPmClBZh5q_xclwd7H7OZ32VsVFOk

Documents du Quatrièmes Internationaux sur la libération des femmes

La révolution socialiste et la lutte pour la libération des femmes (1979) [1]

L’évolution des formes de la lutte pour la libération des femmes en Europe (1991) [2]

Le mouvement des femmes et le féminisme en Amérique latine (1991) [3]

Action positive et construction du parti parmi les femmes (1991) [4]


Document d'ébauche pour le Comité international

La nouvelle montée du mouvement des femmes

1. Quel est le contexte 1.1 Le néolibéralisme, 1.2 La montée de l'extrême droite, l'autoritarisme, l'anti "idéologie de genre" (Brésil, Europe de l'Est) 1.3 L'intégrisme religieux 1.4 Changement climatique (ou catastrophe) 1,5 Migration massive 1.6 Crise de la reproduction

2. Quels sont les facteurs qui ont provoqué cette montée ? 2.1 Les femmes les plus durement touchées par tous ces facteurs, bien que certains effets contradictoires (les femmes polonaises et hongroises préfèrent voter pour l'extrême droite en raison de la perte de services, des politiques "favorables à la famille" d'extrême droite) 2.2 Féminisation du travail 2.3 Augmentation de la violence sexiste (et sa perception) 2.4 Rôle croissant des femmes dans la société et dans les mouvements populaires 2.5 S'appuyer sur les contacts internationaux antérieurs : Rencontres latino-américaines, Marche mondiale des femmes, mouvement des forums sociaux 2.6 L'ONGisation du mouvement des femmes, plafond de verre ou " lean in” féminisme

3. Quelles sont les spécificités de ce mouvement ? 3.1 Répartition géographique (plus forte en Amérique latine, Europe occidentale, spécificité Amérique du Nord - mobilisations anti-Trump, Pologne - grève de l'avortement mais faible en Europe orientale, région arabe, Afrique, Asie) 3.2 Nouvelles générations 3.3 Nouvelles préoccupations 3.4 Nouvelles méthodes de lutte - la grève féministe 3.5 Nouvelles connaissances théoriques (théorie de la reproduction sociale, écoféminisme)

4. Quelle est son importance stratégique ? 4.1 Principale résistance de la classe dans son ensemble, par exemple anti-Trump aux Etats-Unis, antio-Bolsonaro au Brésil. Des grèves d'enseignants aux États-Unis, des processus en Algérie et au Soudan. 4.2 Cela nous amène-t-il à reconsidérer notre compréhension stratégique du rôle du mouvement des femmes ?

5. Quelles sont nos tâches (notre orientation) au sein du mouvement ? 5.1 Action de masse auto-organisée 5.2 Des revendications qui répondent aux besoins des plus opprimés/exploités tout en construisant l'unité entre (a) la plus large résistance des femmes contre la droite, (b) le féminisme pour les 99% (grèves des femmes etc) et (c) les révolutionnaires. 5.3 Importance de la coordination internationale 5.4. Intersection (articulation) avec d'autres mouvements sociaux


Questionnaires sur le movement - français seulement

Questionnaires sur le parti - français seulement

Belgique, Suisse, France

Gauche anticapitaliste- Belgique

1. Dans vos statuts et/ou votre résolution sur le fonctionnement, mentionne-t-on des mesures spéciales visant à promouvoir la participation des femmes, par exemple - les quotas ou la parité dans les instances dirigeantes, - l'organisation des listes d'orateurs - réunions internes réservées aux femme-oui ( réunions non -mixtes) - autres Nos statuts actuels datent de 2006 et parlent d’ailleurs de la LCR, ancien nom de la Gauche anticapitaliste. Ils devraient être rediscutés au prochain congrès (prévu pour novembre 2019). Concernant la composition des instances dirigeantes, nos textes restent vagues : Statut 2.11. : « Les instances régulières de la LCR sont les assemblées de section, la Direction Nationale, le Secrétariat de direction et le Congrès National. Dans la composition des instances, la place des camarades femmes doit constituer un souci particulier et constant. Chaque instance régulière doit être convoquée si un tiers de ses membres effectifs le demande. » Voilà le passage réservé aux réunions internes non-mixtes : Extrait du statut 2.8. : « Les groupes qui, dans la société actuelle, subissent des formes d’oppression spécifiques (femmes, jeunes, immigrés, LGBT) ont le droit de s’organiser à l’intérieur du parti comme ils le souhaitent, de manière spécifique à leurs besoins. La commission femmes est non-mixte par exemple. » Concernant « autrui », voilà les déclarations que l’on retrouve dans l’introduction aux statuts, par rapport à notre projet de société : « Nous pensons que l’oppression patriarcale envers les femmes ne peut se révéler et être combattue qu’à travers les luttes autonomes des femmes pour leur émancipation ; nous revendiquons au sein de notre propre organisation comme au sein des mouvements dans lesquels nos militant/es sont impliqué/es, le développement et la reconnaissance d’espaces non-mixtes pour produire des analyses et des stratégies féministes qui, en dépassant les seuls intérêts des femmes, renforcent les luttes de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. Nous pensons que l’émancipation des femmes passe par une rupture radicale avec le système capitaliste mais nous sommes conscient/es que nos propres comportements ne sont pas libérés de l’idéologie patriarcale qui les imprègne et que par conséquent l’oppression patriarcale ne disparaitra pas d’elle-même avec le capitalisme. L’idéologie patriarcale et le système capitaliste dans lequel elle se concrétise sont intimement liés et s’entretiennent mutuellement. Les militantes LCR impliquées dans les mouvements féministes s’efforcent de mettre à jour ces liens afin d’enrichir les analyses et stratégies politiques de ces mouvements en vue de contribuer à décloisonner les luttes féministes dans une perspective de convergence des résistances (contre le racisme, contre le capitalisme, contre le patriarcat,… ). »

2. Sont-ils pratiqués à : - au niveau du leadership national ? - au niveau de la succursale ou du comité local ? Il y a beaucoup moins de femmes que d’hommes dans notre organisation, et ce déséquilibre se reflète dans la composition de la Direction nationale (sur 16 membres, 5 sont des femmes, dont 2 ont un “statut spécial” décidé lors du dernier congrès de 2017 - “Un statut particulier est accordé à des membres qui sont prêts à s'impliquer dans la DN, tout en rencontrant des conditions difficiles pour y consacrer le temps nécessaire. Ces membres peuvent donc participer à la DN dans la mesure de leurs possibilités. En pratique, ces membres ont un droit de vote effectif. Ils reçoivent les mails de la DN, et sont invités à chaque réunion de celle-ci. Ils peuvent être consultés par le SDN sur des aspects particuliers. Ils font partie de la DN élargie. Il s'agit d'un statut spécifique, justifié et transitoire. Entre deux congrès, la DN peut coopter des membres dans la DN élargie”). Dans “la vraie vie”, il arrive fréquemment qu’il n’y ait qu’une seule femme, voire aucune, en Direction nationale. De plus il faut constater que les échanges par mail entre membres de la DN sont quasiment exclusivement masculins.

3. Garde d'enfants - est-ce que c'est organisé pour : - les événements nationaux internes aux partis (réunions de direction, conférences, etc.) - des événements publics majeurs ? - des réunions locales du parti ? - Est-il organisé à chaque fois ou seulement sur demande ? Actuellement, rien n’est mis en place (une camarade a assisté à énormément de réunions avec son enfant, le changeant sur la table au beau milieu d’une discussion sans même qu’on a proposé de faire une pause). Le sujet a été évoqué à plusieurs reprises en AG de section, mais sans qu’une décision claire soit actée. Parmi les demandes qui ont été formulées par une partie de la commission féministe-LGBTQI, il y avait celle-ci : “Concernant les baby-sittings possibles pour les parents souhaitant participer aux réunions, nous souhaitons que cela soit clairement annoncé dans les invitations aux AG (numéro de tel, remboursement par la section,...) et que le fait que cela soit proposé ne se transforme pas en contrainte de participer aux réunions ou en culpabilisation.” Suite à un BS extraordinaire concernant les problèmes internes à la section de Bruxelles, la section de Bruxelles a réitéré sa demande de prévoir une salle pour accueillir un baby-sitting lors de l’achat de notre prochain local. Le fait que rien ne soit organisé actuellement constitue un frein pour plusieurs militantes (essentiellement, notamment des mamans célibataires) et militants.


4. Sexisme/harcèlement sexuel et violence au sein du parti - Est-ce mentionné dans vos statuts/votre résolution sur le fonctionnement ? - Existe-t-il une procédure spécifique pour traiter de tels cas ? - Y a-t-il un organe spécifique pour s'en occuper, n'est-ce pas : - contrôle du parti/commission disciplinaire - commission sur la violence de genre - commission spéciale constituée pour chaque cas Rien n’est mentionné de manière explicite : Statut 5.1. : “Chaque acte ou comportement qui est éthiquement et politiquement inconciliable avec le projet du parti ou qui met en danger la sécurité du parti et/ou celle de ses membres peut être soumis à des mesures de sanction” Quant à la commission de contrôle existante, il s’agit d’une commission de contrôle des finances.

5. Travail des femmes (activité dans le mouvement féministe et sur des thèmes féministes) - Existe-t-il un organisme spécifique pour l'organiser ? Commission féministe , LGBTQ -Feminisme Yeah - est-il élu, par qui ? Les commissions ne sont pas élues, et Feminisme Yeah a connu une évolution depuis sa création en janvier 2012 : au départ commission femmes de la LCR, progressivement ouverte à des militantes extérieures (des JAC, d’autres organisations ou non organisées), puis retour à une commission des femmes membres de l’organisation (notamment pour permettre de réfléchir à l’organisation interne de l’organisation), elle s’est élargie pour former une commission féministe-LGBTQI (sachant que plusieurs des femmes de la commission étaient également concernées par les luttes LGBTQI) tout récemment, en septembre 2018 (pour l’anecdote : suite à un rassemblement spontané en vue de préparer collectivement le séminaire LGBTQI de juillet 2018). Il était convenu dès le départ dans cette commission que des moments en non mixité seraient organisés selon les nécessités (par exemple, pour intervenir dans le mouvement du 8 mars). - Est-ce que toutes les femmes à la direction participent ? Pas régulièrement . Il y a donc 5 femmes sur 16 membres de la DN, dont 2 ont un “statut spécial” (voir question 2). Dans “la vraie vie”, il arrive fréquemment qu’il n’y ait qu’une seule femme, voire aucune, en Direction nationale. De plus il faut constater que les échanges par mail entre membres de la DN sont quasiment exclusivement masculins. - avez-vous une publication spécifique Page FB https://www.facebook.com/feminisme.yeah/ Rubrique féminisme sur nos sites de la Gauche Anticapitaliste et le SAP ( NL et francophone) des apports des autres féministes soeurs. https://www.gaucheanticapitaliste.org/category/feminisme/ Il y avait une rubrique féministe dans notre ancienne publication papier “La Gauche”, qui est passée au fil des ans d’un mensuel à un bimensuel puis à un trimestriel… avant de s’éteindre tout à fait en 2018 (avec un numéro spécial consacré aux féminismes qui s’était particulièrement bien écoulé en novembre 2018 - “Féminismes, de l’intime au politique” - https://issuu.com/lagauche/docs/lg02-issuu)

Organisation SoldaritéS Pays Suisse

1. Dans vos statuts et/ou votre résolution sur le fonctionnement, mentionne-t-on des mesures spéciales visant à promouvoir la participation des femmes, par exemple - les quotas ou la parité dans les instances dirigeantes, - l'organisation des listes d'orateurs - réunions internes réservées aux femmes - autrui Notre charte antisexiste et contre l’hétérosexisme vise à “favoriser l’expression de la parole des « minorités », contribuer à la mise en pratique – au sein du mouvement – des valeurs, prises de position et objectifs contenus dans la résolution, et déterminer un cadre de référence”. Parmi les pratiques présentées comme “à encourager”, on trouve, entre autre: - Ne pas systématiquement reléguer les problématiques féministes à la fin d’un ordre du jour. - Questionner la manière dont la parole et l'espace sont occupés (ex : temps de parole, visibilité...). - Soutenir, diffuser la parole des femmes et des personnes issues d’un groupe discriminé 7 – dans le cadre de cette charte, les femmes et les personnes LGBTIA-Q –, ne pas la couvrir en parlant à leur place. - En cas d’élection, la candidature d’une femme ou d’une personne issue d’un groupe discriminé sera privilégiée, afin de représenter au mieux la diversité présente au sein du mouvement. - Prêter attention lorsqu’un·e camarade raconte une expérience de sexisme ou relative à l’hétérosexisme, prendre le problème au sérieux. - Réagir lorsqu’on fait face ou qu’on assiste à un comportement sexiste ou hétérosexiste. - En manifestation, proposer le mégaphone aux femmes ou aux personnes issues de groupes discriminés, avant de le donner systématiquement aux personnes habituées à ce genre d’exercice. - En AG et dans les différentes instances, dans l’ordre de prise de parole, donner la priorité aux femmes qui lèvent la main lors des discussions. Faire attention à qui prend la parole et comment, et mettre en place un système empêchant un·e camarade de monopoliser la parole. Ex : temps de parole limité rap- pelé par le·la président·e. - Respecter les décisions prises au 3e congrès national de solidaritéS de septembre 2016 d’un pourcentage mini- mum de femmes dans les instances. En l’occurrence 1/3 de femmes et tendre vers la parité. - Mettre en œuvre des mécanismes favorisant la participation des femmes et des personnes issues de groupes discriminés durant les AGs et au sein des différentes instances. Sans toutefois obliger à un coming-out non désiré d’une personne. - Conformément à la résolution féministe de septembre 2016, mettre en place le poste de modérateur·trice en AGs, dispo- sant d’un droit d’intervention direct en cas d’intervention sexiste et responsable de faire un bilan de la répartition de la parole en fin d’assemblée. - Ne pas systématiquement choisir des modératrices et des présidentes lors des AGs, mais alterner entre les genres. Cette question nous concerne toutes et tous.

Dans l’une de nos sections locales, nous avons voté à notre dernier congrès des statuts qui exigent la parité entre hommes et femmes au sein de notre instance dirigeante. Depuis 1 année, cette section organise également périodiquement des réunions en non mixité pour discuter de thématiques de l’actualité politiques dans le pays (grève féministe du 14 juin, élections fédérales, etc). Une attention très particulière est également portée à ce que les camarades qui nous représentent dans la presse, les camarades qui se présentent aux élections (pour les prochaines à venir nous avions mandat de notre assemblée générale locale de constituer une ligne au minimum paritaire) et les camarades salarié.es soient dans la mesure du possible des femmes.

2. Sont-ils pratiqués à : - au niveau du leadership national ? - au niveau de la succursale ou du comité local ? La charte concerne le mouvement dans son entier et est censée s’appliquer à tous les niveaux du mouvement, de la Coordination Inter-Régionale aux groupes de travail dédiés à des sujets spécifiques. Cependant, elle est un guide et ne prévoit pas de mesures contraignantes. C’est une déclaration d’intentions, un référentiel (un cadre écrit) de droits, de comportements et d’engagements réciproques entre les différent·e·s membres du mouvement. Son autorité ne provient pas de la norme imposée, mais de la responsabilité engagée.

Cela dit, il faut noter que la pratique n’est pas nécessairement à la hauteur des principes énoncés. Dans l’une de nos sections locales, les mesures féministes rencontrent parfois une certaine résistance et les principes de la charte sont surtout appliqués quand l’impact sur les fonctionnements déjà en place est relativement minime.

3. Garde d'enfants - est-ce que c'est organisé pour : - les événements nationaux internes aux partis (réunions de direction, conférences, etc.) - des événements publics majeurs ? - des réunions locales du parti ? - Est-il organisé à chaque fois ou seulement sur demande ? Il n’existe pas d’organisation de garde d’enfants.

4. Sexisme/harcèlement sexuel et violence au sein du parti - Est-ce mentionné dans vos statuts/votre résolution sur le fonctionnement ? - Existe-t-il une procédure spécifique pour traiter de tels cas ? - Y a-t-il un organe spécifique pour s'en occuper, n'est-ce pas : - contrôle du parti/commission disciplinaire - commission sur la violence de genre - commission spéciale constituée pour chaque cas La charte antisexiste et contre l’hétérosexisme traite principalement de ceci, établit une liste de comportements à encourager et à éviter, et suggère que faire en cas de problème: “Plusieurs mécanismes et possibilités différents cohabitent au sein du mouvement et peuvent être mobilisés alternativement ou conjointement, en vertu de la situation ainsi que des sensibilités et préférences de chacun·e. Il existe ainsi, comme stipulé dans la résolution Pour un féminisme du 21e siècle de septembre 2016, dans les instances du mouvement une modératrice antisexiste avec un droit d’intervention direct en cas de comportement sexiste. La modératrice peut être saisie immédiatement suite à une action contrevenant à cette charte – sans attendre son tour de parole dans le cas d’une AG. Les groupes de travail antisexistes, féministes et queer des différentes sections ainsi que leurs différent·e·s membres constituent aussi une source de documentation ou de soutien. Il existe aussi, dans certaines sections et à l’interrégionale, une commission de règlements des conflits, instance de modération en cas de litiges, qu’ils soient liés au sexisme ou non et qui peut être saisie individuellement ou collectivement en cas de problème.” Des contacts et associations à l’extérieur du mouvement, auxquels il est possible de faire appel, sont listés en annexe à la charte.

5. Travail des femmes (activité dans le mouvement féministe et sur des thèmes féministes) - Existe-t-il un organisme spécifique pour l'organiser ? - est-il élu, par qui ? - Est-ce que toutes les femmes à la direction participent ? - avez-vous une publication spécifique Il existe des groupes de travail féministes dans au moins certaines des sections régionales du mouvements. La participation est ouverte à toutes et tous et se fait sur base volontaire, sans élection. Il en va de même pour le Groupe Interrégional Féministe et Queer (?), qui traite des questions féministes au niveau interrégional. Ces groupes n’ont pas de lien particulier avec la direction, si ce n’est une voix consultative. Des frustrations sont régulièrement exprimées sur l’attention portée à ces groupes.

Organisation NPA Pays France

1. Dans vos statuts et/ou votre résolution sur le fonctionnement, mentionne-t-on des mesures spéciales visant à promouvoir la participation des femmes, par exemple - les quotas ou la parité dans les instances dirigeantes, Oui parité dans l’ensemble des instances de directions nationales du NPA - l'organisation des listes d'orateurs Non - réunions internes réservées aux femmes Ag non-mixte de droit si des camarades en font la demande dans n’importe quel instance ou comité, AG non mixte dans le programme de l’université d’été et lors des congrès - autrui Tour de parole et minutage des interventions

2. Sont-ils pratiqués à : - au niveau du leadership national ? Oui - au niveau de la succursale ou du comité local ? Cela dépend des comités

3. Garde d'enfants - est-ce que c'est organisé pour : - les événements nationaux internes aux partis (réunions de direction, conférences, etc.) c’était le cas précédemment, mais difficulté à l’organiser depuis quelques mois - des événements publics majeurs ? Oui à l’université d’été et dans la plupart des fêtes - des réunions locales du parti ? Très rarement - Est-il organisé à chaque fois ou seulement sur demande ? Sur demande sauf pour l’université d’été ou les fêtes

4. Sexisme/harcèlement sexuel et violence au sein du parti - Est-ce mentionné dans vos statuts/votre résolution sur le fonctionnement ? Oui - Existe-t-il une procédure spécifique pour traiter de tels cas ? Oui, mise en place de suspension par mesures conservatoires - Y a-t-il un organe spécifique pour s'en occupe : - contrôle du parti/commission disciplinaire - commission sur la violence de genre - commission spéciale constituée pour chaque cas Il y a une commission de médiation qui s’occupe de l’ensemble des problèmes liée aux statuts de l’organisation, mais le comité local peut aussi décider de l’exclusion ou de suspension d’un camarade, cela se fait par vote au 2/3

5. Travail des femmes (activité dans le mouvement féministe et sur des thèmes féministes) - Existe-t-il un organisme spécifique pour l'organiser ? Commission nationale d’intervention féministe et des commission locale - est-il élu, par qui ? Oui la commission nationale est élue par le CPN (la direction nationale) - Est-ce que toutes les femmes à la direction participent ? Non - avez-vous une publication spécifique Oui articles réguliers dans la presse hebdomadaire en fonction de l’actualité