Perou - Resistencia Global

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Dans notre pays, au second tour des élections de juin 2011, la droite néolibérale, mafieuse et corrompue, après 20 ans de gouvernement a subie une déroute électorale. Basée sur la peur et le mensonge, la campagne médiatique menée par les groupes de pouvoir contre Ollanta Humala l'accusant d'être rouge, communiste, chaviste et militariste entre autres a échouée. Le peuple, principalement à l'intérieur du pays, a voté pour le parti nationaliste de gana Perù.

L'investiture a eu lieu en juillet et a vu la constitution d'un gouvernement dit de concertation nationale avec un exécutif mixte où ont été intégré des ministres de Gana Perù, de gauche, de Perù posible (le principale allié au congrès), d'indépendants et aussi de la droite néolibérale comme le ministre de l'économie Castilla et le président de la banque centrale Javier Velarde.

Le plus important de la situation politique est que le président Ollanta Humala a déjà commencé à entreprendre les mesures politiques avancées durant sa campagne, et ce, malgré des attaques de la droite néolibérale sur ses points faibles ou sur les erreurs commises par des figures de son entourage politique. C'est le cas de Omar Chejade, un des vice président de la république qui a eu une réunion étrange pour soutenir l'entreprise privée Wong et a expulsé les travailleurs de la coopérative Andahuasi. La droite néolibérale se sert de ces affaires pour réclamer son exclusion de la vice présidence et de toutes commissions d'enquêtes. Le fond de l'affaire pour la mafia Apra-fujimoriste étant d'isoler Ollanta à la présidence pour exercer des pressions sur lui en faveur des mesures néolibérales. Et, sans pouvoir bloquer, au moins essayer de fragiliser la mega commission d'enquête sur la corruption notamment dans l'affaire Petroaudios et BTR où sont impliqués Alan Garcia et Jorge del Castillo entre autres.

Au delà de ces affaires, l'important réside dans la transformation dont a besoin le pays en terme de changement de sa politique ” d'inclusion ” sociale dans l'éducation, la santé, l'emploi digne et les couvertures sociales, ainsi que l'élimination des ” services ”, et des contrats sans droits pour l'état.

Le gouvernement a commencé les changements en cherchant a favoriser les secteurs pauvres ou extrêmement pauvres, les exclus de ce système d'exploitation, dont ont profité les derniers gouvernements. Il applique les premières mesures politiques de mise en place d'un salaire minimum qui arriverait l'année prochaine à 750 soles, de récupération des superprofits des sociétés minières, de loi de consultation, de loi de santé et de sécurité au travail, de retraite à 65 ans favorisant les personnes âgées entre autres.

La classe ouvrière et le peuple doivent être vigilants quant à l'accomplissement de ces promesses, principalement à travers son agenda syndical et populaire et la lutte contre la corruption d'où qu'elle vienne.

Renforcer les syndicats avec la lutte et se mobiliser face à toute essai de la droite néolibérale de freiner les changements et de déstabiliser le gouvernement actuel.