Matériel de lecture mouvements sociaux

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Extrait du code de conduit de l'ICS
(Section Indienne de la Quatrième Internationale)

... Une personne est considérée révolutionnaire pas simplement par ses convictions politiques mais aussi par la "vie personnelle" qu'elle mène. Un camarade pourrait être un partisan convaincu de la position du parti sur "la question femme". Mais dans sa vie privée il pourrait avoir des relations très oppressives vis-a-vis de sa femme. Devrions-nous rester silencieux sur cette question et nous contentons du fait que son image "publique" convient avec la position du parti? Ses rapports avec sa femme, sa fille et ses camarades femmes sont autant un souci du parti que ses convictions politiques. Et cette question doit être discuté ouvertement dans le parti, même si on court le risque d'aliéner le camarade. Le profil politique d'un(e) camarade ne peut pas être différent de sa vie personnelle. Certains camarades ont des positions très conservatrices et traditionnelles sur les femmes, mais par peur d'être considéré "conservateur" accepte tacitement la position majoritaire. Des convictions qui sont profondément enracinées pendant des années peuvent être très difficile à changer.
Mais ce ne veut pas dire qu'il ne faut pas en discuter. Il devient encore plus important de soulever ces problèmes, même s'ils semblent "mineur", et les discuter à fond.
De la même façon, un(e) camarade pourrait s'opposer à toute forme de communalisme ou casteisme. Mais dans ses relations personnelles soit avec des camarades soit avec des gens en dehors du parti, il/elle pourrait adopte une attitude communaliste/casteiste. Un incident particulier montrant une attitude communaliste ou casteiste pourrait demander des sanctions. Un tel incident ne peut pas être traité à la légère, et doit être discuté au sein du parti. Et un incident grave pourrait entraîner l'exclusion d'un(e) camarade. En ce qui concerne la religion, nous pouvons être des athée(e)s convaincu(e)s, main dans la pratique nous pourrions être confrontés avec une vraie contradiction entre nos positions et la vie réelle. Un(e) travailleur/euse que nous recrutons pourrait être un(e) militant(e) mais dans sa vie personnelle être profondément croyant(e). Devons-nous recruter cette personne ou devons-nous d'abord demander qu'il/elle abandonne sa croyance religieuse? Un(e) travailleur/euse va perdre sa croyance religieuse par son expérience pratique, et les discours sans fin ne feront jamais changer des croyances qui sont enracinées depuis la petite enfance. Notre démarche dévrait être que nous discutons de ces questions et toutes les autres questions qui sont imbriquées dans la vie personnelle des camarades.