Difference between revisions of "L'importance stratégique de l'internationalisme et le rôle d'une organisation internationale"

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Pourquoi l’internationalisme et une Internationale ?
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Comment les résistances se globalisent
[https://npa2009.org/idees/septembre-1938-la-fondation-de-la-ive-internationale Léon Crémieux: Septembre 1938 : la fondation de la IVe Internationale]
 
 
1/La nature de classe, la nature impérialiste et oppressive du système mondial et de la globalisation.
 
Economie
Guerre
Organisation politique de la domination nationale, régionale et mondiale.
 
Les effets sociaux sont multiples :
Surexploitation, mécanismes de libéralisation du marché du travail,
Réintégration dans le système capitaliste des économies dirigées de Russie et d’Asie
Politique de main mise sur les matières premières et l’énergie, incluant une politique néo-coloniale de guerre et d’oppression.
Destruction des éco-systèmes….
Mécanique internationale des crises économiques et de la circulation de la spéculation financière
 
L’accentuation de l’exploitation est liée au maintien de systèmes non démocratiques, au point d’appui que représentent pour les exploiteurs les structures de dominations archaïques, les Etats oppressant des minorités nationales
 
Ainsi la globalisation néo-libérales, les plans d’ajustement structurels, les politiques d’austérité cristallisent les systèmes d’oppression et renforcent les systèmes d’exploitation.
 
2/L’éclatement des résistances et des perspectives sociales
 
Vous l’avez vu, ce lien entre les effets de la globalisation n’amène pas automatiquement une conscience commune des racines de ces attaques et surtout pas une conscience commune des réponses politiques à apporter.
 
Les divisions entre pays impérialistes et pays dominés, au sein des deux avec les oppressions nationales, l’oppression des femmes, les discriminations ethniques,….permettent aux impérialistes le maintien d’un éclatement des consciences :
-la paysanne indienne du Pérou, le mineur US, l’artisane palestinienne, la technicienne informatique française, le maçon immigré turc en Allemagne, l’ouvrier chinois, le fonctionnaire malien, le routier tchetchène, comment auraient-ils tous aujourd’hui la conscience d’appartenir à une même classe, d’avoir intérêt à rassembler leurs forces pour lutter contre un ennemi commun….et pour un avenir commun débarrassé du capitalisme ? Comment même les ouvrières et les ouvriers d’un même pays auraient massivement la conscience d’appartenir à la même classe ?
Dans tous les combats de la vie quotidienne l’horizon ne tisse pas spontanément ces liens de solidarité.
 
Ceci implique avec force la nécessité du combat des militants anticapitalistes, des militants révolutionnaires qui tissent des stratégies d’unité des travailleurs, des exploités qui construisent des programmes unifiant les combat de classe, les combats contre les oppressions, les combats écologiques. Cela suppose des combats au sein d’un même pays, unifiant dans un but commun d’abolition du système capitaliste, mais aussi d’unifier ces combats à l’échelle internationale.
 
 
 
 
3/Le mirage du combat unifié du XXème siècle
 
Une certaine image des combats du XXème siècle laisse à penser que cette situation d’éclatement serait le fait des trente dernières années, résultat de l’écroulement du Mur de Berlin et de l’effondrement du bloc socialiste. Beaucoup de vieux militants manifestent cette nostalgie.
Ce bloc n’unifiait en rien les résistances, même si l’affrontement USA / URSS donnait des points d’appuis à certaines luttes de résistances nationales, celles-là le payaient au prix fort, d’autant plus si elles n’entraient pas dans le cadre stratégique de la diplomatie soviétique…Et dans le domaine réservé de ce bloc, celui-ci était en réalité une prison des peuples, tout comme l’URSS et la Chine d’aujourd’hui….
Mais ce qui est vrai et qui constitue une différence fondamentale entre la situation actuelle et celles des décennies précédentes est que la réalité internationale des années 60 et 70 était celle d’un autre rapport de force, issue de la fin de la dernière guerre mondiale et des révolutions anticoloniale, notamment grâce aux militants de ces révolutions coloniales, en Afrique et en Asie, aux fronts de combat en Amérique latine, à une situation intempestive de luttes ouvrières en Europe de l’Ouest.
Les militants internationalistes qui avaient une vision politique globale pouvaient, au moins  dans leurs analyses, unifier ces différents « secteurs de la révolution mondiale » mêmes si beaucoup d’ acteurs de ces « secteurs » n’en avaient pas conscience…Il est vrai qu’à l’époque les éléments d’avant-garde de nombre de ces combats développaient une orientation socialiste et internationaliste…même si souvent cela correspondait à un vernis diplomatique, marquant son adhésion au  « camps anti-impérialiste » dont l’URSS, la Chine, Cuba et le Vietnam donnaient les vecteurs…
Malheureusement, nombre de combats coloniaux, de combats féministes ou anti-discriminations, de luttes de libérations nationale, de combats écologistes restaient éclatés voire contradictoire.
 
Les années 70 et 80 ont été marquées par la crise de ces diverses « directions anti-impérialistes ». Ce n’est pas le lieu de développer cela, mais non seulement les affrontements URSS/URSS, mais aussi les diverses dérives des directions indochinoises, l’alignement de Cuba sur les positions de la bureaucratie du Kremlin concernant la Tchécoslovaquie et la Pologne, l’invasion de  l’Afghanistan,….furent autant de symptômes de cette crise.
 
4/L’émergence du mouvement altermondialiste dans les années 90
 
Dynamique et limites : de Seattle à Porto Alegre
Les convergences internationales des luttes, nous en avons connues dans les années 90 avec l’émergence du mouvement altermondialiste. A l’époque, ce n’était plus ni l’URSS ni Cuba qui servait de vecteurs de rassemblement. Mais les mouvements sociaux les plus divers ont réussi à se rassembler face à l’agressivité des dirigeants des pays capitalistes des grands trusts et des banques.
Dans les manifestations massives contre les réunions de l’OMC, du FMI et des autres institutions, s’est forgée une conscience commune de la lutte nécessaire contre le monde capitaliste : « un autre monde est possible » servait de mot d’ordre rassembleur. Syndicats , associations de défense de l’environnement, de défense des peuples opprimés, organisations de femmes,….tous les mouvements sociaux trouvaient là un lieu de rassemblement , concrétisé dans les forums sociaux mondiaux puis régionaux dans les années 2000.
Par contre les limites de ces mouvements résidait dans les moyens à se donner pour imposer la justice sociale et les exigences portées par ces mouvements..
 
Plate –forme et contradictions du mouvement sur les questions stratégiques
Dans les forums sociaux dans les années 2000 se côtoyaient militants radicaux d’organisations politiques anticapitalistes, des militants chrétiens liés aux Eglises, des représentants de syndicats, d’associations, mais aussi de gouvernements ou de partis sociaux-démocrates.
Cette coexistence reflétait les différences de perspectives stratégiques des mouvements et partis présents dans ces rassemblements :
-groupes de pression, lobbies institutionnels, situant leur action dans le cadre d’une pression sur les institutions bourgeoises,
-mouvements sociaux et partis anticapitalistes fondant leur action sur les mobilisations populaires et l’affrontement avec le système.
 
5/Le retour des questions stratégiques.
Brésil, Italie
Le mouvement altermondialiste a été percuté de plein fouet au début des années 2000 par l’arrivée au gouvernement de Lula au Brésil et le soutien de Rifundazione en Italie au gouvernement Prodi. Le PT brésilien comme le PRC italien étaient des piliers du mouvement altermondialiste. La dérive social-libérale des gouvernements Lula et le soutien du PRC à un gouvernement d’austérité ont remis en lumière cruellement la question stratégique : impossible de défendre « un autre monde » et les exigences de justice sociale sans remettre en cause le pouvoir économique capitaliste, nationalement et internationalement.
 
La nature de classe de l’exploitation,
L’injustice sociale n’est pas que le résultat de mauvais dirigeants ou de mauvais patrons. L’exploitation, la misère est le résultat d’un système économique, le capitalisme
La nature de classe des Etats,
Les Etats sont construits pour maintenir et organiser cette exploitation
La nécessité de renverser l’Etat pour renverser le système économique,
La crise depuis 2008 et la crise des dettes souveraines mettant à nu le système économique. Toute action contre les politiques d’austérité nécessite de s’affronter aux structures économiques et aux Etats qui structurent cette exploitation. L’exemple de la Grèce et des diktats de l’Union européenne nous montrent que cette question dépasse les frontières nationales car il faut aussi s’affronter aux structures internationales mises en place par les capitalistes.
 
 
 
 
 
6/Quel contenu au socialisme du XXIème siècle ?
 
La démocratie politique,
Remettre en cause les systèmes de représentation des professionnels de la politique : Assemblée élues, structures de conseils
Qui dirige la société et au profit de qui ?
 
L’organisation de la production
 
Les tensions…face à l’abondance, la question écologique
L’oppression et la résolution des contradictions..
La maîtrise des mécanismes économiques et financiers
 
La nécessité d’une Internationale :
 
Liée à la nécessité du parti. Un parti est nécessaire pour que toutes/tous les exploitéEs et les oppriméEs s’organisent ensemble et agissent ensemble contre le capitalisme et les oppressions.
Internationale = Parti mondial de la révolution
Les capitalistes sont organisés à l’échelle internationale ( FMI, OMC, banques et trusts internationaux), ils sont puissamment organisés pour défendre leurs intérêts. Pure ils cherchent à diviser les exploitéEs et les oppriméEs avec des frontières dont eux-mêmes s’ont rien à faire.
 
Les chemins tortueux :
1ère, 2ème, 3ème
4ème Internationale :
l’écart entre la nécessité et la réalité.
Les faux anti-impérialismes : Kadhafi, Assad, Poutine, El Qaïda et l’Etat islamique,…..Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis.
Aujourd’hui les chemins pour avancer :
La IV, les réseaux continentaux
Les courants internationaux
Les moyens d’avancer.
 
[http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article39420 Gustave MASSIAH: Le nouveau monde qui tarde à apparaître et la nécessaire pensée stratégique]
 
[http://www.4edu.info/index.php/15%C3%A8me_Congr%C3%A8s_Mondial_%E2%80%9CR%C3%B4le_et_T%C3%A2ches_de_la_Quatri%C3%A8me_Internationale%22,_extrait:_%22La_IV%C3%A8me_Internationale_hier_aujourd'hui_et_demain%22 15ème Congrès Mondial “Rôle et Tâches de la Quatrième Internationale", extrait: "La IVème Internationale hier aujourd'hui et demain"]
 
[https://npa2009.org/content/role-et-taches-de-la-ive-internationale QI: 2010 Rôle et tâches de la IVe Internationale]

Revision as of 15:27, 4 December 2018