Grand Bretagne - Socialist Resistance

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A cause de la crise systémique de l'économie globale, les masses laborieuses de la Grande Bretagne, comme dans d'autres sections de la Quatrième Internationale (QI), font face à l'inévitable dépression économique qui accompagne l'approfondissement des contradictions de classes lors d'une crise – dans le cas présent, la crise qui s'est développée à partir de la volatilité du système de crédit et de l'accumulation de dettes, tant publiques que privées.

Le déficit fiscal de la Grande Bretagne est en ce moment de 10,3% à cause du transfert de la dette privée des banques au domaine publique suite à la crise bancaire de 2008. Ainsi, la notion de ”dette publique” est utilisée pour placer les travailleurs sous la coupe de ”mesures d'austérité” en les forçant à accepter des réductions de retraites dans le secteur publique ; des coupes dans les dépenses publiques, particulièrement dans des secteurs comme l'éducation, la santé et les collectivités locales ; en privatisant autant d'institutions publiques que possible ; en baissant les salaires alors que l'inflation augmente les prix des produits de première nécessité ; en marginalisant les syndicats et en les forçant à se soumettre autant que possible, et, finalement, en utilisant le contexte de la crise pour augmenter l'hégémonie du néolibéralisme. De plus, à cause du dogme du libre marché, on peut constater l'augmentation de l'exploitation de l'environnement, notre attention étant détourné de ce problème.

Dans la section Britannique de la QI nous avons donc concentré nos activités sur ces espaces où la guerre de classe s’approfondit et nous nous sommes organisés en conséquence. Ainsi, nous sommes actifs dans les mouvements anti-coupe (anti-austérité), tant au niveau local que dans des campagnes nationales telles que Save Our NHS et Coalition of Resistance (CoR) – une groupe formé de campagnes de base qui a pour objectif de maintenir une unité à gauche et qui a organisé, avec succès, une conférence nommée ”L'Europe contre l'austérité ” en octobre dernier. L'agitation dans les syndicats s'est montrée particulièrement prolifique lors de la manifestation de 500 000 personnes du 26 mars à l'appel du TUC et lorsque 750 000 employés de l'enseignement se sont mis en grève le 30 juin. Nous sommes également prêts pour une large mobilisation lors de la grève des syndicats des services publics prévue le 30 novembre où des millions de personnes descendront dans la rue.

En terme d'activité électorale, suite à la chute de la Socialist Alliance en 2003 et du Parti Respect en 2009, Socialist Resistance a été active dans des élections locales sous diverses formes mais se concentre principalement sur la stimulation de débats autour de la nécessité d'une coalition électoral national de gauche, en publiant récemment : New Parties of the Left: Experiences from Europe à travers l' IIRE et Resistance Books.

De plus, nous maintenons des liens fort avec le mouvement anti-guerre, particulièrement avec la coalition Stop the War, et nous gardons une attention particulière pour l'activisme environnemental, en organisant une tournée sur la souveraineté alimentaire avec un camarade de la QI des philippines, et en maintenant nos positions dans les comités de la campagne contre le changement climatique et son bras syndical.

Récemment, il y a eu une explosion de mécontentement parmi les jeunes de la classe ouvrière (le chômage des jeunes atteint 21% ) qu'on a pu voir à travers les émeutes dans le pays, bien qu'elles ne furent pas organisées et eurent une tendance certaine à une criminalité de consommation.

Néanmoins, le mouvement actuel Occupy London Stock Exchange (OccupyLSX : Occuper la Bourse de Londres), qui est lié à des soulèvements similaires en Amérique et sur le continent européen, suit des tendances analogues au mouvement anti-mondialisation de la fin des années 90 et, avec son anticapitalisme et son écologie radicale, est une de nos priorités et le restera probablement jusqu'au nouvel an.