Difference between revisions of "Classe, écologie et les luttes émancipatrices et institutions : ce que signifie une «approche de transition" dans le 21e siècle ?"

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la dictature des Traités : le capitalisme du XXIè sicècle doit détruire  toute  “démocratie”.  
la dictature des Traités : le capitalisme du XXIè sicècle doit détruire  toute  “démocratie”.  
Quelle démocratie, individuelle et collective (droit d'autodétermination) ? Quel niveau territorial de “contrôle souverain”, de “souveraineté alimentaire” ?
Quelle démocratie, individuelle et collective (droit d'autodétermination) ? Quel niveau territorial de “contrôle souverain”, de “souveraineté alimentaire” ?
Quelle démarche “constituante” pour de nouveaux droits – nationaux, internationaux.  
Quelle démarche “constituante” pour de nouveaux droits – nationaux, internationaux.  


5- L'invention d'alternative dans/contre le système. Des luttes revendicatives au “contrôle” sur les comptes et à l'invention/préparation d'alternatives anti-capitaliste autogestionnaires.
5- L'invention d'alternative dans/contre le système. Des luttes revendicatives au “contrôle” sur les comptes et à l'invention/préparation d'alternatives anti-capitaliste autogestionnaires.

Revision as of 19:40, 7 December 2015

IIRE Ecosocialist Seminar nov-dec 2015
Class, environmental, emancipatory struggles and institutions : 

what means a "transitional approach" in the 21st century ?

Catherine Samary http://csamary.free.fr

Introduction Le double suicide qui menace les anti-capitalistes : le risque de l'enlisement dans le système et ses institutions ; le risque de la marginalité et de l'auto-proclamation “révolutionariste” Comment y résister ? Nous verrons I) La notion de “démarche transitoire” - quels ponts entre programme minimum et révolution ? II) Quelles difficultés pour les luttes anti-capitalistes dans la nouvelle phase du capitalisme globalisé ? III) Quels atouts pour les luttes : les fragilités de la mondialisation capitaliste. Quelle démarche transitoire dans/contre le capitalisme globalisé ?

I)Dépasser l'opposition programme minimum / programme (révolutionnaire) maximum. I) Cf. le Programme de Transition de 1938 (Cf. Lectures - Documents A)

1- Quelle critique du “réformisme” ? - Sommes nous contre des “réformes” ? - Sommes-nous contre toutes les institutions ? L'Etat, c'est-à-dire ? Quelles institutions faudra-t-il détruire, transformer, créer ? - L'enjeu de l'auto-organisation des masses (donc sur des objectifs concrets et mobilisateurs) . Transformation de la conscience par l'expérience (front unique), l'éducation et le rapport de force. - “Démarche transitoire”, c'est-à-dire ? “Le pain et la terre”, le contrôle ouvrier sur les entreprises...: on ne fait pas la révolution sans revendications concrètes.

2) L'importance de “l'analyse concrète des situations concrètes” : Le contexte de 1938 et les imprévus de la Seconde GM La période de l'après IIèGM Les années 1960-1970 Les crises combinées de l'ordre mondial des années 1970 : un tournant majeur.

I) II) Quelles difficultés pour les luttes anti-capitalistes dans la nouvelle phase du capitalisme globalisé ? II) 1- Actualiser l'analyse concrète dans le nouveau contexte : situation objective, mouvements sociaux-politiques, rapport de forces et brouillage des étiquettes pesant dans les consciences

II) - Contre-révolution sociale face à la crise du profit et de l'ordre mondial au tournant des années 1980, radicalisée par 1989/91 : démantèlement des protections collectives et dégradation des rapports de force + opacité idéologique. III) IV) - La crise financière et la récession de 2007-8  : une crise du néo-libéralisme, pas sa fin. V) a) Quels effets dans les pays du “centre” ? Crise européenne spécifique. VI) b) Besoin d'analyses différenciées régionales/continentales, nationales... - cf. Amérique latine; cf. Lectures document B) “Nouveau cycle ?” - Remarques sur les BRICS : pas d'alternative ou modèle progressiste. Enjeux Russie, Chine.

II) 2- Nouveaux mécanismes et institutions de la domination capitaliste mondialisée : aggravent la crise du “mouvement ouvrier” III) - Les institutions de la mondialisation financière et marchande (FMI, BM, OMC... UE). IV) - Les FMN et la destructuration territoriale des rapports de production et distribution ; le démantèlement des mécanismes de l'Etat social protecteur ; V) - La puissance idéologique du néo-libéralisme (médias, éducation, institutions de recherche) renforcée par le basculement libéral de la gauche et l'intégration des syndicats dans le système VI) - Guerres régionales & destructions sociales, migrations et racisme – l'islamophobie.

III- Quels atouts pour les luttes : les fragilités de la mondialisation capitaliste. Quelle démarche transitoire dans/contre le capitalisme globalisé ?

1- Le capitalisme n'est plus porteur de la “Déclaration universelle des droits humains” (cf. Documents) - il en détruit tous les droits. Dynamique “transitoire” subversive des luttes pour des droits élémentaires (cf. Grèce). S'emparer des enjeux de justice sociale, dignité, droits universels proclamés – contre le capitalisme, la marchandisantion et les privatisations généralisées.

2- S'attaquer aux “vecteurs” des politiques néo-libérales : la dette, les FMN, les Traités de libre-échange, les IFI (institutions financières internationales) cf. CADTM (et dette illégitime, odieuse...) ; luttes contre les FMN (cf. Documents) et les Traités de libre-échange (cf. T-TIP, etc...) Contre l'OMC, le FMI, l'UE : renverser l'architecture des droits mondiaux. contre ceux de la concurrence et de la mondialisation financière. Cf. Batailles sur l'ONU contre l'emprise des FMN et hiérarchie des droits à l'Unesco

3- Les enjeux environnementaux et socio-économiques croisés : cf. Impasses de la Cop21 ; les mouvements indigènes de masse : cf. Document : Déclaration universelle de la terre-mère/ Rio : des biens communs “naturels” au “patrimoine (socio-culturel) de l'humanité”

4- L'enjeu démocratique central – du local au planétaire. Crise de la démocratie représentative ; des alternances sans alternatives ; les Indignés, les 99% la dictature des Traités : le capitalisme du XXIè sicècle doit détruire toute “démocratie”. Quelle démocratie, individuelle et collective (droit d'autodétermination) ? Quel niveau territorial de “contrôle souverain”, de “souveraineté alimentaire” ? Quelle démarche “constituante” pour de nouveaux droits – nationaux, internationaux.

5- L'invention d'alternative dans/contre le système. Des luttes revendicatives au “contrôle” sur les comptes et à l'invention/préparation d'alternatives anti-capitaliste autogestionnaires. Difficultés et risques - mais logique “transitoire” : quelle extension pour tenir et aller plus loin ? Dimensions territoriales. Articulations avec le pouvoir d'Etat ? Quels financements des besoins ? Cf. Document Amérique latine “Fin de cycle ?”

6- Le “besoin” de résistances mondialisées (FSM, Via Campesina...) et d'une Internationale dans la durée et le croisement des expériences.

A) Extraits du programme de transition (1938)

“Programme minimum et programme de transition”

Les comités d'usine

Le “secret commercial” et le contrôle ouvrier sur l'industrie

Les banques

Ouvriers et paysans

Soviets et dualité de pouvoir

Contre l'opportunisme et le révisionnisme sans principe

Contre le sectarisme

B) Exemple Amérique latine : Frank Gaudichaud “Fin de cycle ? … Alternatives écosocialistes”

C) 1- La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (“droits humains”, hommes, femmes...) (1948)

2- Et la Déclaration universelle des droits de la terre-Mère Conférence de Rio


D) Des batailles “juridiques” internationales ?

D) 1°) Cf. CADTM - “dette illégitime, illégale, odieuse” DI)

DII) 2°)-Campagnes contre les FMN (Firmes multinationales)

DIII) Cf. CETIM http://www.cetim.ch/des-normes-internationales-contraignantes-pour-mettre-fin-a-limpunite-des-stn/

3°) Mettre fin au contrôle des multinationales sur l'ONU