Danemark - ys13fr
Bref aperçu de la situation politique au Danemark
Le Danemark est un petit pays situé au nord de l’Allemagne, avec environ 5 millions d’habitants. Il y a un État Providence et un important secteur public. Il n’y a pas de salaire minimum légal. Les salaires et les conditions de travail sont décidés par une collaboration de classe entre le syndicat national (le taux de syndicalisation est de 80%) et l’organisation patronale.
Ces deux dernières années, le Danemark a connu un gouvernement social-démocrate avec deux autres petits partenaires dans la coalition, un petit parti socialiste réformiste et un parti social libéral. Ce gouvernement est venu au pouvoir après environs 10 années d’un gouvernement libéral qui avait le soutien d’un parti d’extrême droite ( le Parti Danois du Peuple). Une campagne large par les syndicats et par d’autres organisations populaires telles que des organisations étudiantes, qui étaient clairement critiques envers ce gouvernement de droite, a réalisé un changement des mentalités. La campagne était soutenue par une alliance politique entre le parti social-démocrate et le parti réformiste. Ils ont fait de nombreuses promesses économiques progressistes qui étaient populaires. Mais en même temps ils avaient presque adopté les politiques de droite contre l’immigration.
Depuis que le gouvernement de gauche a repris le pouvoir, le parti large anticapitaliste, l’Alliance Rouge/Verte ( dont la section danoise de la Q.I. est une des fondatrices et dans lequel la section est toujours active) a soutenu le gouvernement de l’extérieur et l’Alliance a deux fois voté le budget du gouvernement. La gauche révolutionnaire joue un rôle dans les syndicats d’étudiants mais au niveau organisationnel, elle est faible et peu coordonnée. Ceci à cause des déceptions dans le travail syndical et aussi à cause d’une certaine résistance politique à une coordination entre jeunes révolutionnaires. Avant, le parti réformiste était très organisé dans les mouvements étudiants mais les bureaucrates les plus formés ont quitté le parti réformiste pour rejoindre les sociaux-démocrates.
Les syndicats et les masses étudiantes ont été attaqués par les politiques du gouvernement. Il y a eu des protestations étudiantes contre les coupes dans les bourses des étudiants, dans lesquelles la SUF (Front Socialiste des Jeunes) a été très impliquée. Une autre attaque majeure a été dirigée contre les enseignants. Le gouvernement a proposé des mesures d’austérité et cela s’est conclu par un lockout de quatre semaines, les enseignants ont perdu la bataille.
Le manque d’organisation dans le mouvement a fait perdre l’espoir qui constituait un facteur politique important et un important potentiel commence à être gaspillé parce que le gouvernement qui a pu conquérir le pouvoir grâce au mouvement, a trahi cet espoir. L’Alliance Rouge/Verte qui est supposée donner des réponses et une impulsion au mouvement, se concentre surtout sur la croissance de son influence parlementaire. Ceci veut dire que dans la pratique, ils ont soutenu les attaques contre les droits des chômeurs, ils n’ont pas voté contre les budgets , ce vote aurait pu faire tomber le gouvernement et déclencher des élections.
La question de comment voter le budget est une question importante dans l’Alliance Rouge/Verte. La première fois, la section était en faveur du vote positif, la deuxième fois, la section s’y est opposée. L’automne prochain la question se reposera. Une autre discussion importante est maintenant l’ouverture du débat sur le programme politique du parti.
La jeunesse de la section est organisée au sein de la SUF. Récemment, on s’est concentré sur la crise économique et sur la solidarité internationale. La section est bien représentée dans la SUF. Actuellement la SUF prévoit de mener campagne sur les luttes de la jeunesse.