16/12 Pourquoi lˈinternationalisme et pourquoi une internationale: Léon Crémieux
Role et tâches de la Quatrième Internationale; XVIème Congrès Mondial 2010
L'internationalisme et son renouveau à l'heure de la mondialisation
Mouvement social, anti-mondialisation et nouvelle internationale
Perspectives de l'Internationale
Signification du 16ième Congrès Mondial - F. Sabado
Plan de l'exposé
- Pourquoi l’internationalisme et une Internationale ?
Comment les résistances se globalisent
1/La nature de classe, la nature impérialiste et oppressive du système mondial et de la globalisation.
Economie Guerre Organisation politique de la domination nationale, régionale et mondiale.
Les effets sociaux sont multiples : Surexploitation, mécanismes de libéralisation du marché du travail, Réintégration dans le système capitaliste des économies dirigées de Russie et d’Asie Politique de main mise sur les matières premières et l’énergie, incluant une politique néo-coloniale de guerre et d’oppression. Destruction des écosystèmes…. Mécanique internationale des crises économiques et de la circulation de la spéculation financière
L’accentuation de l’exploitation est liée au maintien de systèmes non démocratiques, au point d’appui que représentent pour les exploiteurs les structures de dominations archaïques, les Etats oppressant des minorités nationales
Ainsi la globalisation néo-libérales cristallisent les systèmes d’oppression et renforcent les systèmes d’exploitation.
2/L’éclatement des résistances et des perspectives sociales
Vous l’avez vu, ce lien entre les effets de la globalisation n’amène pas automatiquement une conscience commune des racines de ces attaques et surtout pas une conscience commune des réponses politiques à apporter.
Les divisions entre pays impérialiste et pays dominés, au sein des deux avec les oppressions nationales, l’oppression des femmes, les discriminations ethniques,….permettent aux impérialistes le maintien d’un éclatement des consciences : -la paysanne indienne du Pérou, le mineur US, l’artisane palestinienne, la technicienne informatique française, le maçon immigré turc en Allemagne, l’ouvrier chinois, le fonctionnaire malien, le routier tchetchène, comment auraient-ils tous aujourd’hui la conscience d’appartenir à une même classe, d’avoir intérêt à rassembler leurs forces pour lutter contre un ennemi commun….et pour un avenir commun débarrassé du capitalisme ? Dans tous les combats de leur vie quotidienne l’horizon ne tisse pas spontanément ces liens de solidarité.
Ceci implique avec force la nécessité du combat des militants anticapitalistes, des militants révolutionnaires qui tissent des stratégies d’unité des travailleurs, des exploités qui construisent des programmes unifiant les combat de classe, les combats contre les oppressions, les combats écologiques,
3/Le mirage du combat unifié du XXème siècle
Une certaine image des combats du XXème siècle laisse à penser que cette situation d’éclatement serait le fin des vingt dernières années, résultat de l’écroulement du Mur de Berlin et de l’effondrement du bloc socialiste…Ce bloc n’unifiait en rien les résistances, même si l’affrontement USA URSS donnait des points d’appuis à des luttes de résistances nationales, celles-là le payaient au prix fort, d’autant plus si elles n’entraient pas dans le cadre stratégique de la diplomatie soviétique…Et dans le domaine réservé de ce bloc, celui-ci était en réalité une prison des peuples, tout comme l’URSS et la Chine d’aujourd’hui…. Mais la réalité internationale des années 60 et 70 était celle d’un autre rapport de force, notamment grâce aux militants des révolutions coloniales, en Afrique et en Asie, aux fronts de combat en Amérique latine, à une situation intempestive de luttes ouvrières en Europe de l’Ouest. Les militants internationalistes qui avaient une vision politique globale pouvaient dans leurs analyses unifier ces différents « secteurs de la révolution mondiale » mêmes si les acteurs de ces secteurs n’en avaient pas, pour la plupart conscience…Il est vrai qu’à l’époque les éléments d’avant-garde de nombre de ces combats développaient une orientation socialiste et internationaliste…même si souvent cela correspondait à la volonté de se ranger dans le camps anti-impérialiste… Malheureusement, nombre de combats coloniaux, de combats féministes ou anti-discriminations, de luttes de libérations nationale, de combats écologistes restaient éclatés voire contradictoire.
La crise des diverses directions anti-impérialistes Amérique latine, Moyen Orient, Asie, Europe
4/L’émergence du mouvement altermondialiste dans les années 90 Dynamique et limites De Seattle à Porto Alegre Plate –forme et contradictions du mouvement sur les questions stratégiques
5/Le retour des questions stratégiques.
Brésil, Italie
La nature de classe de l’exploitation, La nature de classe des Etats, La nécessité de renverser l’Etat pour renverser le système économique, La crise depuis 2008 et la crise des dettes souveraines mettant à nu le système économique
6/Quel contenu au socialisme du XXIème siècle ?
La démocratie politique, Assemblée élues, structures de conseils Qui dirige ?
L’organisation de la production
Les tensions…face à l’abondance, la question écologique L’oppression et la résolution des contradictions.. La maîtrise des mécanismes économiques et financiers
La nécessité d’une Internationale :
Liée à la nécessité du parti Internationale = Parti mondial de la révolution
Les chemins tortueux : 1ère, 2ème, 3ème 4ème Internationale : l’écart entre la nécessité et la réalité.
Aujourd’hui les chemins pour avancer : La IV, les réseaux continentaux Les courants internationaux Les moyens d’avancer.