Indonesie - PLP (Parti de Liberation du Peuple)
Après 32 ans sous le régime de Suharto, le peuple indonésien a changé la dictature du Nouvelle Ordre (New Order) pour celle du capital, dénommée : Néolibéralisme. Il y eut des signes avant la chute de Suharto : quand Suharto a emprunté au FMI. Cela fait bientôt 12 ans que nous sommes entrés dans Reformacy, et presque 12 ans que nous sommes en réforme d'ajustement structurel. L'impact sur le bien être de la population est de pire en pire, beaucoup de travailleurs du textile perdent leurs emplois, situation aggravée par des accords commerciaux entre la Chine et l'asie (Asean China free trade agreement ; ACFTA). Les paysans perdent leurs terres à cause des privatisations du gouvernement qui vend des certificats de propriété des terres inexploités et les éleveurs perdent leur marché à la suite de la signature d'accords de libre échange avec la Nouvelle Zélande et L'Australie (Asean Australia Newzealand free trade agreement ; AANZFTA).
De plus, des secteurs importants ont été privatisés ou ont vu des réductions budgétaires ces dernières années, comme la privatisation de l'eau, de l'électricité, de l'éducation, des autoroutes et de douzaines d'entreprises publiques. Pour légitimiser le projet impérialiste, l'état fait des lois de régulations nationales et locales.
Le gouvernement indonésien ne dépend pas uniquement des privatisations et des investissements étrangers pour développer son économie mais compte aussi sur les dettes et les investissements de portefeuilles. La dette du gouvernement est d'environ 1863 Milliards de dollars. Cependant cet argent ne revient à des projets réels mais pour faire des prêts aux banquiers.
Après douze ans de néolibéralisme en indonésie, le peuple est de plus en plus méfiant envers l'élite politique et les partis bourgeois, il est prouvé que 50% des gens ne veulent plus utiliser le droit de vote (appelé : Golput) dans la plupart des élections nationales et locales. Mais, même si le Golput est haut, le parti au pouvoir gagne toujours, car le mouvement ne peut devenir de suite une alternative. Le parti bourgeois réalise qu'il est devenu impopulaire, d'un autre côté, les bourgeois doivent consolider leur propre classe pour assurer leur perennité après le régime de suharto. Ils essaient donc de s'accaparer le pouvoir ou de le partager entre partis bourgeois. C'est pourquoi le gouvernement et le parlement se sont accordés pour mettre en place une législation pour les partis politiques ainsi qu'une autre limitant la participation populaire. Oui, il y a plusieurs élections en Indonésie, cela ressemble à une démocratie mais c'est en fait une démocratie procédurière qui peut être menée seulement par des groupes de gens fortunés. A l'heure actuelle, le gouvernement indonésien a vendu ses ressources et notre travail. Nous devenons une nation d'esclaves et de consommateurs, qui a plus de 40 millions de chomeurs, un système de santé fragile ainsi qu'une mauvaise éducation. Après 32 ans de dépolitisations et dés-idéoligisation, le peuple cultive de nouvelles expériences : l'organisation et les actions de masse. Même l'extrême gauche reste faible et fragmentée, le peuple qui comprend maintenant comment gérer des organisations et se mettre en grève peut atteindre un pouvoir sans limite pour créer des alternatives.
Sur la base de cette analyse, People's Liberation Party, un nouveau nom pour Political Committee of The Poor - People's Democratic Party (KPRM-PRD) (Comité des pauvres-Parti Démocratique du Peuple), prend part à cette construction qui est celle du socialisme du 21ème siècle et de l'expansion de la démocratie en Indonésie.