France - Gauche Unitaire
La crise économique, politique et écologique. Volonté de sortie de crise par réduction drastique du coût du salariat, voire par destruction de l’organisation ouvrière, voire par des guerres. Existence, faible mais significative, d’une opposition autour du front de gauche regroupant PC, scission du PS et Gauche unitaire. Cette opposition existe depuis 2009, a participé aux échéances électorales depuis (européennes, régionales, cantonales et maintenant présidentielle et législatives) sur la base d’un programme de sortie de la crise par le haut pour les salariés et le peuple en général. Elle a des difficultés à recruter les cadres du mouvement social qui restent majoritairement influencés par la puissance du PS. Difficultés grandissantes du NPA (successeur « officiel » de la LCR), dues à son refus de se lier à cette fraction qui refuse l’horizon indépassable du capitalisme de la gauche. La crise du NPA a connu un nouvel approfondissement avec la création début novembre d’une tendance interne/externe la « Gauche anticapitaliste ». La Gauche unitaire regroupait initialement les militants de l’ex LCR qui ont refusé l’aventure du NPA. Elle s’est depuis renforcée pour atteindre aujourd’hui environ 400 militants. Son recrutement est surtout des cadres sociaux : cadres politiques du front de gauche et cadres syndicaux (principalement CGT, FSU, Solidaires et UNEF). Elle poursuit dans le front de gauche et la lutte politique en France la tradition de la section française de la IV (principalement son courant unitaire) en l’adaptant aux réalités du XXIème siècle. Son influence dans la lutte des classes française et en particulier dans le front de gauche est sans commune mesure avec sa puissance organisationnelle. Une bonne partie de ses militants sont membres de la IV plus par tradition que par réelle utilité de celle-ci dans le combat quotidien.