Matériel de lecture mouvements sociaux
Intervenante: Penelope Duggan
Les mouvement sociaux et notre combat pour une autre société.
Le rôle des mouvements, l’autonomie, les alliances, organiser dans les lieux de travail.
Comment se fait la radicalisation, la conscience ; les mouvements non-progressistes
Introduction :
Premier rapport de la partie “stratégie”. Discussion esentielle de cette partie :
comment faire pour changer le monde : partir de là où on est pour arriver à là où on veut arriver.
Axe essentiel :
mobiliser la masse, la majorité de la population pour imposer. Par le passé on l’appelait “la dictature du prolétariat”.
On peut beaucoup dire sur les mots “dictature” et “prolétariat”.
Où veut-on arriver ?
Nous avons des idées, mais il ne faut pas avoir des idées figées :
nous avons beaucoup appris des mouvements sociaux (mouvement femmes par exemple).
I. Les mouvements sociaux :
qu’est-ce qu’ils sont ?
• mouvements qui se développent à partir de la situation des gens, par réaction à leur situation ;
• comment se développe la conscience collective ;
• une historique : les mouvements sociaux, les “nouveaux mouvements sociaux” ;
• leurs formes d’action.
II. Le rôle des mouvements sociaux dans notre stratégie pour la transformation de la société :
• rapport/différence aux organisations politiques ;
• l’autonomie ;
• le “front unique” ;
• les mouvements lutte de classe, les mouvements qui ne le sont pas.
III. Organiser les mouvements sociaux :
• les formes d’organisation, les leçons pour les organisations politiques ;
• comment on agit dans leur sein ;
• la direction révolutionnaire des mouvements.
Conclusion
Pourquoi les révolutionnaires doivent être comme les “poissons dans l’eau”
dans les mouvements mais garder leur organisation propre.
Extrait du code de conduit de l'ICS
(Section Indienne de la Quatrième Internationale)
... Une personne est considérée révolutionnaire pas simplement par ses convictions politiques mais aussi par la "vie personnelle" qu'elle mène. Un camarade pourrait être un partisan convaincu de la position du parti sur "la question femme". Mais dans sa vie privée il pourrait avoir des relations très oppressives vis-a-vis de sa femme. Devrions-nous rester silencieux sur cette question et nous contentons du fait que son image "publique" convient avec la position du parti? Ses rapports avec sa femme, sa fille et ses camarades femmes sont autant un souci du parti que ses convictions politiques. Et cette question doit être discuté ouvertement dans le parti, même si on court le risque d'aliéner le camarade. Le profil politique d'un(e) camarade ne peut pas être différent de sa vie personnelle. Certains camarades ont des positions très conservatrices et traditionnelles sur les femmes, mais par peur d'être considéré "conservateur" accepte tacitement la position majoritaire. Des convictions qui sont profondément enracinées pendant des années peuvent être très difficile à changer.
Mais ce ne veut pas dire qu'il ne faut pas en discuter. Il devient encore plus important de soulever ces problèmes, même s'ils semblent "mineur", et les discuter à fond.
De la même façon, un(e) camarade pourrait s'opposer à toute forme de communalisme ou casteisme. Mais dans ses relations personnelles soit avec des camarades soit avec des gens en dehors du parti, il/elle pourrait adopte une attitude communaliste/casteiste. Un incident particulier montrant une attitude communaliste ou casteiste pourrait demander des sanctions. Un tel incident ne peut pas être traité à la légère, et doit être discuté au sein du parti. Et un incident grave pourrait entraîner l'exclusion d'un(e) camarade.
En ce qui concerne la religion, nous pouvons être des athée(e)s convaincu(e)s, main dans la pratique nous pourrions être confrontés avec une vraie contradiction entre nos positions et la vie réelle. Un(e) travailleur/euse que nous recrutons pourrait être un(e) militant(e) mais dans sa vie personnelle être profondément croyant(e). Devons-nous recruter cette personne ou devons-nous d'abord demander qu'il/elle abandonne sa croyance religieuse? Un(e) travailleur/euse va perdre sa croyance religieuse par son expérience pratique, et les discours sans fin ne feront jamais changer des croyances qui sont enracinées depuis la petite enfance. Notre démarche dévrait être que nous discutons de ces questions et toutes les autres questions qui sont imbriquées dans la vie personnelle des camarades.