Genre et libération sexuelle*: Difference between revisions
No edit summary |
No edit summary |
||
Line 25: | Line 25: | ||
b) notre relation en tant que parti avec les mouvements autonomes | b) notre relation en tant que parti avec les mouvements autonomes | ||
c) élaboration de notre programme | c) élaboration de notre programme | ||
'''Citations :''' | |||
QI: | |||
L’hétérosexisme est enraciné dans l’institution de la famille hétérosexuelle, patriarcale, caractéristique du capitalisme. La famille est l’institution socio-économique fondamentale pour la reproduction, d’une génération à l’autre, des divisions de la société en classes ’, pour reprendre encore les termes de la résolution de 1979 sur la libération des femmes. Sous la forme qu’elle a pris sous le capitalisme, la famille ’fournit le mécanisme le moins cher et le plus idéologiquement acceptable de reproduction de la force de travail humain ’, par le recours au travail gratuit, le plus souvent féminin, pour s’occuper des enfants et des vieux, ainsi que des adultes en âge de travailler, et ’ elle reproduit en son sein les rapports hiérarchiques et autoritaires nécessaires au maintien de la société de classes dans son ensemble ’. Ce type de famille est particulièrement aliénante pour les femmes et les enfants. | |||
Cinzia Arruzza: | |||
Dire qu’à l’intérieur de la société capitaliste l’oppression des femmes et les relations de pouvoir sont une conséquence nécessaire du capitalisme et que ces deux phénomènes n’ont plus une logique propre et indépendante ne revient pas à soutenir la thèse absurde selon laquelle l’oppression serait née avec le capitalisme. Ce qu’on défend ici est une idée différente, en lien avec des caractéristiques propres au capitalisme. Les sociétés dans lesquelles le capitalisme a supplanté le mode de production précédent sont caractérisées par une profonde et radicale transformation de la famille. | |||
De Beauvoir: | |||
On ne naît pas femme, on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin ». | |||
'''Lectures ''' | '''Lectures ''' |
Latest revision as of 13:54, 18 August 2021
Plan Ecole jeunes 2021
Libération du genre et du sexe
1. Une analyse marxiste de l'oppression des femmes et des lgbt basée sur la méthode matérialiste. a) Pourquoi est-ce important ? cadre de projection de la possibilité de la surmonter (plutôt que psychologie masculine, nature humaine, etc.).
2. La famille a) La famille évolue dans le temps et dans l'espace dans une société patriarcale de classe. b) Sociétés analysées dans l'histoire écrite - évolution de la forme de la famille c) Argument absurde selon lequel l'oppression des sexes trouve son origine dans le capitalisme.
3. Sexe et genre a) L'identité de genre est socialement construite => les origines de l'oppression se trouvent dans les facteurs matériels de la société, les rôles de genre ne sont pas fixes, ils varient en fonction de la période historique, de l'environnement, des méthodes de production, de la position de classe, mais ils sont liés à la société de classe et ne constituent pas un système séparé “le patriarcat”.
4. L'oppression au sein de la famille a) les femmes b) des jeunes c) en dehors des rôles traditionnels => intérêts communs des luttes des femmes et des LGBTIQ
5. Mouvements autonomes des opprimés a) ce que nous entendons par autonome b) notre relation en tant que parti avec les mouvements autonomes c) élaboration de notre programme
Citations :
QI:
L’hétérosexisme est enraciné dans l’institution de la famille hétérosexuelle, patriarcale, caractéristique du capitalisme. La famille est l’institution socio-économique fondamentale pour la reproduction, d’une génération à l’autre, des divisions de la société en classes ’, pour reprendre encore les termes de la résolution de 1979 sur la libération des femmes. Sous la forme qu’elle a pris sous le capitalisme, la famille ’fournit le mécanisme le moins cher et le plus idéologiquement acceptable de reproduction de la force de travail humain ’, par le recours au travail gratuit, le plus souvent féminin, pour s’occuper des enfants et des vieux, ainsi que des adultes en âge de travailler, et ’ elle reproduit en son sein les rapports hiérarchiques et autoritaires nécessaires au maintien de la société de classes dans son ensemble ’. Ce type de famille est particulièrement aliénante pour les femmes et les enfants.
Cinzia Arruzza:
Dire qu’à l’intérieur de la société capitaliste l’oppression des femmes et les relations de pouvoir sont une conséquence nécessaire du capitalisme et que ces deux phénomènes n’ont plus une logique propre et indépendante ne revient pas à soutenir la thèse absurde selon laquelle l’oppression serait née avec le capitalisme. Ce qu’on défend ici est une idée différente, en lien avec des caractéristiques propres au capitalisme. Les sociétés dans lesquelles le capitalisme a supplanté le mode de production précédent sont caractérisées par une profonde et radicale transformation de la famille.
De Beauvoir:
On ne naît pas femme, on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin ».
Lectures
Marxisme et libération lesbienne/gay Résolution adoptée par le 15e Congrès Mondial de la IVe Internationale, février 2003
Peter Drucker, extraits de l’introduction de 'Warped: Gay Normality and Queer Anti-Capitalism'
[Remarques sur le genre (Cinzia Arruzza)] Pour la version complète [1] [2] [3] [4] [5]