Citations Marx et Engels sur la nature: Difference between revisions
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« L’esprit même de la production capitaliste, axé sur le profit le plus immédiat, (est) en contradiction avec l’agriculture, qui doit mener sa production en tenant compte de l’ensemble des conditions d’existence permanentes des générations qui se succèdent » (LC3, p. 652). « La morale de l’histoire (…), c’est que le système capitaliste s’oppose à une agriculture rationnelle ou que l’agriculture rationnelle est incompatible avec le système capitaliste (bien qu’il favorise son développement technique) et qu’elle nécessite l’intervention du petit paysan qui travaille lui-même sa terre ou le contrôle des producteurs associés » (ibid, p. 132). | « L’esprit même de la production capitaliste, axé sur le profit le plus immédiat, (est) en contradiction avec l’agriculture, qui doit mener sa production en tenant compte de l’ensemble des conditions d’existence permanentes des générations qui se succèdent » (LC3, p. 652). « La morale de l’histoire (…), c’est que le système capitaliste s’oppose à une agriculture rationnelle ou que l’agriculture rationnelle est incompatible avec le système capitaliste (bien qu’il favorise son développement technique) et qu’elle nécessite l’intervention du petit paysan qui travaille lui-même sa terre ou le contrôle des producteurs associés » (ibid, chapitre XXXVII, p. 132, dans mon édition : 4e page du chap, note de bas de page). | ||
« La seule liberté possible est que l’homme social, les producteurs associés, règlent rationnellement leurs échanges avec la nature, qu’ils la contrôlent ensemble au lieu d’être dominés par sa puissance aveugle et qu’ils accomplissent ces échanges en dépensant le minimum de force et dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à la nature humaine. Mais cette activité constituera toujours le royaume de la nécessité. C’est au-delà que commence le développement des forces humaines comme une fin en soi, le véritable royaume de la liberté qui ne peut s’épanouir qu’en se fondant sur l’autre base, celle de la nécessité. La condition essentielle de cet épanouissement est la réduction de la journée de travail ». (ibid | « La seule liberté possible est que l’homme social, les producteurs associés, règlent rationnellement leurs échanges avec la nature, qu’ils la contrôlent ensemble au lieu d’être dominés par sa puissance aveugle et qu’ils accomplissent ces échanges en dépensant le minimum de force et dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à la nature humaine. Mais cette activité constituera toujours le royaume de la nécessité. C’est au-delà que commence le développement des forces humaines comme une fin en soi, le véritable royaume de la liberté qui ne peut s’épanouir qu’en se fondant sur l’autre base, celle de la nécessité. La condition essentielle de cet épanouissement est la réduction de la journée de travail ». (ibid , chap XLVIII, section II, dans mon édition p. 855, 7e page du chapitre) | ||
« Du point de vue d’une organisation économique supérieure de la société, le droit de propriété de certains individus sur des parties du globe paraîtra tout aussi absurde que le droit de propriété d’un individu sur son prochain. Une société entière, une nation et même toutes les sociétés contemporaines réunies ne sont pas propriétaires de la terre. Elles n’en sont que les possesseurs, elles n’en ont que la jouissance et doivent la léguer aux générations futures après l’avoir améliorée en boni patres familias » (ibid, p. 812) ; | « Du point de vue d’une organisation économique supérieure de la société, le droit de propriété de certains individus sur des parties du globe paraîtra tout aussi absurde que le droit de propriété d’un individu sur son prochain. Une société entière, une nation et même toutes les sociétés contemporaines réunies ne sont pas propriétaires de la terre. Elles n’en sont que les possesseurs, elles n’en ont que la jouissance et doivent la léguer aux générations futures après l’avoir améliorée en boni patres familias » (ibid, chap XLVI, dans mon édition p. 812, 4e page après le début du chapitre) ; | ||
« La production fondée sur le capital crée ainsi les conditions de développement de toutes les propriétés de l’homme social, d’un individu ayant le maximum de besoins, et donc riche des qualités les plus diverses, bref d’une création aussi universelle et totale que possible, car plus le niveau de culture de l’homme augmente, plus il est à même de jouir» (MARX, Grundrisse, chap. du capital, pp 213-214 – c’est la suite de la citation précédent des Grundr) | |||
« Un des grands résultats du mode capitaliste de production, c’est qu’il a fait de l’agriculture une application scientifique consciente de l’agronomie –dans la mesure où cela est possible dans les conditions de la propriété privée -, alors qu’elle était une série de procédés purement empiriques et transmis mécaniquement d’une génération à l’autre, de la fraction la moins évoluée de la société » (LC3, p. 652). | « Un des grands résultats du mode capitaliste de production, c’est qu’il a fait de l’agriculture une application scientifique consciente de l’agronomie –dans la mesure où cela est possible dans les conditions de la propriété privée -, alors qu’elle était une série de procédés purement empiriques et transmis mécaniquement d’une génération à l’autre, de la fraction la moins évoluée de la société » (LC3, chapitre XXXVII, dans mon édition p. 652 4e pâge après le début du chapitre). | ||
« La petite propriété foncière suppose que l’énorme majorité de la population est rurale et que c’est le travail isolé qui domine et non le travail social. Dans ce cas, la richesse et le développement de la reproduction, ainsi que leurs conditions matérielles et morales, sont par conséquent impossibles » (Ibid, p. 848). | « La petite propriété foncière suppose que l’énorme majorité de la population est rurale et que c’est le travail isolé qui domine et non le travail social. Dans ce cas, la richesse et le développement de la reproduction, ainsi que leurs conditions matérielles et morales, sont par conséquent impossibles » (Ibid, chapitre XLVII, dans mon édition p. 848, dernière page du chapitre). | ||
« La propriété parcellaire exclut par sa nature même le développement des forces productives sociales du travail, l’établissement de formes sociales de travail, la concentration sociale des capitaux, l’élevage à grande échelle, l’application progressive de la science à l’agriculture ». (Ibid p.842) | « La propriété parcellaire exclut par sa nature même le développement des forces productives sociales du travail, l’établissement de formes sociales de travail, la concentration sociale des capitaux, l’élevage à grande échelle, l’application progressive de la science à l’agriculture ». (Ibid, chap XLVII, dans mon édition p.842, 7e page avant la fin du chapitre) | ||
« Dans les deux formes, au lieu que la terre soit consciemment et rationnellement traitée comme la propriété perpétuelle de la collectivité, la condition inaliénable d’existence et de reproduction de la série de générations successives, nous avons affaire à une exploitation des forces du sol qui équivaut à leur gaspillage. (…) Pour la petite propriété il en est ainsi par manque de moyens et de connaissances scientifiques (…); pour la grande, parce que fermiers et propriétaires utilisent ces moyens pour s’enrichir le plus rapidement possible. Pour les deux, parce qu’elles dépendent des prix du marché. (…)La petite propriété crée une classe de barbares presque en marge de la société, unissant la grossièreté des formes primitives à tous les tourments et toute la misère des pays civilisés. Mais la grande propriété foncière, par contre, mine la force de travail dans la dernière zone où son énergie naturelle cherche refuge : la campagne, où elle s’entassait, fonds de réserve destiné au renouvellement de la force des nations » (Ibid, p | « Dans les deux formes, au lieu que la terre soit consciemment et rationnellement traitée comme la propriété perpétuelle de la collectivité, la condition inaliénable d’existence et de reproduction de la série de générations successives, nous avons affaire à une exploitation des forces du sol qui équivaut à leur gaspillage. (…) Pour la petite propriété il en est ainsi par manque de moyens et de connaissances scientifiques (…); pour la grande, parce que fermiers et propriétaires utilisent ces moyens pour s’enrichir le plus rapidement possible. Pour les deux, parce qu’elles dépendent des prix du marché. (…)La petite propriété crée une classe de barbares presque en marge de la société, unissant la grossièreté des formes primitives à tous les tourments et toute la misère des pays civilisés. Mais la grande propriété foncière, par contre, mine la force de travail dans la dernière zone où son énergie naturelle cherche refuge : la campagne, où elle s’entassait, fonds de réserve destiné au renouvellement de la force des nations » (Ibid, chap XLVII, dans mon édition p 847, avant-dernière page du chap). | ||
« Ne nous flattons pas trop de nos victoires sur la nature. Elle se venge sur nous de chacune d’elles. Chaque victoire a certes en premier lieu les conséquences que nous avons escomptées, mais en second et en troisième lieu, elle a des effets tout différents, imprévus, qui ne détruisent que trop souvent ces premières conséquences. » (ENGELS, Dialectique de la Nature, Editions sociales, 1977, P.180) | « Ne nous flattons pas trop de nos victoires sur la nature. Elle se venge sur nous de chacune d’elles. Chaque victoire a certes en premier lieu les conséquences que nous avons escomptées, mais en second et en troisième lieu, elle a des effets tout différents, imprévus, qui ne détruisent que trop souvent ces premières conséquences. » (ENGELS, Dialectique de la Nature, Editions sociales, 1977, P.180) |
Revision as of 08:11, 1 December 2012
«La grande propriété foncière réduit la population agricole à un minimum, à un chiffre qui baisse constamment en face d’une population industrielle, concentrée dans les grandes villes, et qui s’accroît sans cesse, elle crée ainsi des conditions qui provoquent un hiatus irrémédiable dans l’équilibre complexe du métabolisme social composé par les lois naturelles de la vie ; il s’ensuit un gaspillage des forces du sol, gaspillage que le commerce transfère bien au-delà des frontières du pays considéré. (…) La grande industrie et la grande agriculture exploitée industriellement agissent dans le même sens. Si, à l’origine, elles se distinguent parce que la première ravage et ruine davantage la force de travail, donc la force naturelle de l’homme, l’autre plus directement la force naturelle de la terre, elles finissent, en se développant, par se donner la main : le système industriel à la campagne finissant aussi par débiliter les ouvriers et l’industrie et le commerce, de leur côté, fournissant à l’agriculture les moyens d’épuiser la terre » (MARX, Capital, livre 3, dernière page du Chapitre XLVII, p. 848).
« La production de plus-value relative, fondée sur l’accroissement des forces productives, exige la création d’une consommation nouvelle ; au sein de la circulation, la sphère de consommation devra donc augmenter autant que la sphère productive. En conséquence : 1°) on élargit quantitativement la consommation existante ; 2°) on crée des besoins accrus en propageant les besoins à une sphère plus grande ; 3°) on crée de nouveaux besoins, on découvre et on produit de nouvelles valeurs d’usage. Mais tout cela suppose que le surtravail obtenu ne reste pas un simple excédent quantitatif, mais que les différences qualitatives du travail (et donc du surtravail) augment, se diversifient et se multiplient sans cesse. (…) Il faudra donc explorer toute la nature pour découvrir des objets de propriétés et d’usages nouveaux pour échanger, à l’échelle de l’univers, les produits de toutes les latitudes et de tous les pays, et soumettre les fruits de la nature à des traitements artificiels afin de leur donner des valeurs d’usage nouvelles. On explorera la terre dans tous les sens, tant pour découvrir de nouveaux objets utiles que pour donner des valeurs d’usage nouvelles aux anciens objets ; on utilisera ceux-ci en quelque sorte comme matière première ; on développera donc au maximum les sciences de la nature. On s’efforcera, en outre, de découvrir, de créer et de satisfaire des besoins découlant de la société elle-même. » (MARX, Grundrisse, chap. du capital, pp 213-214).
« Supposons que des machines, des produits chimiques, etc. occupent une place de plus en plus grande. Il faut tenir compte du fait que, dans l’agriculture (comme dans l’industrie extractive) n’intervient pas uniquement la productivité sociale, mais aussi la productivité naturelle. Il est possible que l’augmentation de la productivité sociale compense à peine ou ne compense même pas la baisse de la force naturelle, mais de toute façon cette compensation n’aura qu’un effet temporaire ». (Le Capital, Livre 3, chapitre XLV, p 802, dans mon édition : 18e page du chapitre)
« Il est dans la nature des choses que des matières végétales et animales, dont la croissance et la production sont soumises à des lois organiques déterminées dépendant de certaines périodes naturelles, ne puissent être soudainement multipliées, dans la même mesure que des machines, par exemple, ou tout autre élément de capital fixe (…) dont la multiplication peut se produire en un temps très court dans les pays industrialisés, si l’on suppose réalisées les autres conditions naturelles. Il est donc possible et même inévitable dans une production capitaliste développée que la production et la multiplication de la portion de capital constant consistant en capital fixe, outillage, etc., prenne une avance considérable sur la portion constituée par des matières premières organiques, de sorte que la demande de ces matières premières augmente plus vite que l’offre et que partant leur prix monte ». (Le Capital, Livre 3, Chapitre VI, p. 129, dans mon édition : 7 pages avant la fin du point II « accroissement de valeur et dévalorisation , libération et fixation de capital »)
« Bien que le travail des producteurs directs de moyens de subsistance se divise, pour eux-mêmes, en travail nécessaire et surtravail, il représente, du point de vue de la société, le travail nécessaire à la seule production des moyens de subsistance. (…) Si, dans le cas de la marchandise isolée, la valeur d’usage dépend du fait qu’elle doit, en soi, satisfaire un besoin, par contre, pour la masse des produits sociaux, elle dépend du fait qu’elle est, pour chaque espèce particulière de produits, adéquate au besoin social quantitativement déterminé et que le travail se trouve donc réparti dans les diverses sphères de production proportionnellement à ces besoins sociaux quantitativement définis ». (MARX, LC, Livre 3, Chapitre XXXVII, p. 671, dans mon édition : 6e page avant la fin du chapitre)
« Un des mérites d’Adam Smith est d’avoir démontré que pour l’élevage et, en général, pour tous les capitaux investis dans le sol et qui ne sont pas consacrés à la production des aliments essentiels, comme le blé par exemple, la détermination du prix se fait tout différemment. Voici comme ce prix est établi : le produit d’un terrain, disons d’une prairie artificielle utilisée pour l’élevage, mais qui pourrait aussi bien être transformée en terre arable d’une certaine qualité, doit avoir un prix suffisamment élevé pour rapporter la même rente d’un terrain à blé de même qualité ; par conséquent, la rente de la terre à blé entre de façon déterminante dans le prix du bétail ; (…) de cette manière, le prix du bétail est artificiellement accru par la rente, par l’expression économique de la rente foncière, donc par la propriété foncière elle-même ». (MARX, LC, L3, chapitre XLV, p 803, dans mon édition : 6e page avant la fin du chapitre).
« Le capital consiste ici presque uniquement en capital variable, dépensé en travail, et met par conséquent en mouvement plus de surtravail qu’un autre capital de même grandeur. La valeur du bois contient donc aussi un plus grand excédent de travail non-payé, ou de plus-value, que celle d’un produit obtenu avec des capitaux de composition supérieure. Le bois peut donc payer le profit moyen et rapporter, sous forme de rente, un excédent considérable au propriétaire de la forêt. Inversement, comme la coupe du bois peut facilement prendre de l’extension et sa production s’accroître rapidement, on peut supposer qu’il faut un très considérable accroissement de la demande pour que le prix du bois soit égal à sa valeur et que tout l’excédent de travail non payé (excédant le profit moyen) échoie au propriétaire sous forme de rente ». (LC, livre 3, chapitre XLV, p. 804, dans mon édition : 5e page avant la fin)
« La propriété foncière inclut le droit pour le propriétaire d’exploiter le globe, les entrailles de la terre, l’air, partant ce qui conditionne la conservation et le développement de la vie. Ce qui fait nécessairement monter sa rente n’est pas seulement l’augmentation de la population entraînant un besoin croissant d’habitations, mais aussi le développement du capital fixe qui s’incorpore à la terre, ou y prend racine, repose sur elle, comme c’est le cas pour tous les bâtiments industriels, les chemins de fer, les magasins, les usines, les docks. (…) Ici, il faut distinguer deux facteurs : d’une part l’exploitation de la terre aux fins de reproduction ou d’extraction ; d’autre part l’espace, élément de toute production et nécessaire à toute activité humaine » (LC, livre 3, chapitre XLVI, p.810, dans mon édition : 2e page du chapitre).
« L’esprit même de la production capitaliste, axé sur le profit le plus immédiat, (est) en contradiction avec l’agriculture, qui doit mener sa production en tenant compte de l’ensemble des conditions d’existence permanentes des générations qui se succèdent » (LC3, p. 652). « La morale de l’histoire (…), c’est que le système capitaliste s’oppose à une agriculture rationnelle ou que l’agriculture rationnelle est incompatible avec le système capitaliste (bien qu’il favorise son développement technique) et qu’elle nécessite l’intervention du petit paysan qui travaille lui-même sa terre ou le contrôle des producteurs associés » (ibid, chapitre XXXVII, p. 132, dans mon édition : 4e page du chap, note de bas de page).
« La seule liberté possible est que l’homme social, les producteurs associés, règlent rationnellement leurs échanges avec la nature, qu’ils la contrôlent ensemble au lieu d’être dominés par sa puissance aveugle et qu’ils accomplissent ces échanges en dépensant le minimum de force et dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à la nature humaine. Mais cette activité constituera toujours le royaume de la nécessité. C’est au-delà que commence le développement des forces humaines comme une fin en soi, le véritable royaume de la liberté qui ne peut s’épanouir qu’en se fondant sur l’autre base, celle de la nécessité. La condition essentielle de cet épanouissement est la réduction de la journée de travail ». (ibid , chap XLVIII, section II, dans mon édition p. 855, 7e page du chapitre)
« Du point de vue d’une organisation économique supérieure de la société, le droit de propriété de certains individus sur des parties du globe paraîtra tout aussi absurde que le droit de propriété d’un individu sur son prochain. Une société entière, une nation et même toutes les sociétés contemporaines réunies ne sont pas propriétaires de la terre. Elles n’en sont que les possesseurs, elles n’en ont que la jouissance et doivent la léguer aux générations futures après l’avoir améliorée en boni patres familias » (ibid, chap XLVI, dans mon édition p. 812, 4e page après le début du chapitre) ;
« La production fondée sur le capital crée ainsi les conditions de développement de toutes les propriétés de l’homme social, d’un individu ayant le maximum de besoins, et donc riche des qualités les plus diverses, bref d’une création aussi universelle et totale que possible, car plus le niveau de culture de l’homme augmente, plus il est à même de jouir» (MARX, Grundrisse, chap. du capital, pp 213-214 – c’est la suite de la citation précédent des Grundr)
« Un des grands résultats du mode capitaliste de production, c’est qu’il a fait de l’agriculture une application scientifique consciente de l’agronomie –dans la mesure où cela est possible dans les conditions de la propriété privée -, alors qu’elle était une série de procédés purement empiriques et transmis mécaniquement d’une génération à l’autre, de la fraction la moins évoluée de la société » (LC3, chapitre XXXVII, dans mon édition p. 652 4e pâge après le début du chapitre).
« La petite propriété foncière suppose que l’énorme majorité de la population est rurale et que c’est le travail isolé qui domine et non le travail social. Dans ce cas, la richesse et le développement de la reproduction, ainsi que leurs conditions matérielles et morales, sont par conséquent impossibles » (Ibid, chapitre XLVII, dans mon édition p. 848, dernière page du chapitre).
« La propriété parcellaire exclut par sa nature même le développement des forces productives sociales du travail, l’établissement de formes sociales de travail, la concentration sociale des capitaux, l’élevage à grande échelle, l’application progressive de la science à l’agriculture ». (Ibid, chap XLVII, dans mon édition p.842, 7e page avant la fin du chapitre)
« Dans les deux formes, au lieu que la terre soit consciemment et rationnellement traitée comme la propriété perpétuelle de la collectivité, la condition inaliénable d’existence et de reproduction de la série de générations successives, nous avons affaire à une exploitation des forces du sol qui équivaut à leur gaspillage. (…) Pour la petite propriété il en est ainsi par manque de moyens et de connaissances scientifiques (…); pour la grande, parce que fermiers et propriétaires utilisent ces moyens pour s’enrichir le plus rapidement possible. Pour les deux, parce qu’elles dépendent des prix du marché. (…)La petite propriété crée une classe de barbares presque en marge de la société, unissant la grossièreté des formes primitives à tous les tourments et toute la misère des pays civilisés. Mais la grande propriété foncière, par contre, mine la force de travail dans la dernière zone où son énergie naturelle cherche refuge : la campagne, où elle s’entassait, fonds de réserve destiné au renouvellement de la force des nations » (Ibid, chap XLVII, dans mon édition p 847, avant-dernière page du chap).
« Ne nous flattons pas trop de nos victoires sur la nature. Elle se venge sur nous de chacune d’elles. Chaque victoire a certes en premier lieu les conséquences que nous avons escomptées, mais en second et en troisième lieu, elle a des effets tout différents, imprévus, qui ne détruisent que trop souvent ces premières conséquences. » (ENGELS, Dialectique de la Nature, Editions sociales, 1977, P.180)