2/12 La ˈnouvelleˈ classe ouvrière: Dan La Botz: Difference between revisions
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Le terme « nouvelle classe ouvrière » réfère aux changements profonds qui ont eu lieu dans la classe ouvrière, dans ses organisations et partis à travers le monde, comme résultant de la mondialisation néolibérale à partir des années 1980. Les changements dans les structures étatiques et l’introduction d’une nouvelle économie politique, ainsi que des technologies nouvelles et de nouvelles formes de l’organisation du travail ont produit partout des changements fondamentaux dans les structures des vieux partis politiques, des syndicats et des mouvements sociaux. On a vu un changement au niveau national et mondial des modèles d’industrialisation, un équilibre nouveau entre les industries, les services et l’emploi dans l’agriculture ainsi qu’un changement dans la composition de la classe ouvrière (dans les différents pays). Un nombre croissant de paysans, de femmes et d’immigrés sont entrés dans la classe ouvrière industrielle ou le secteur des services. L’industrie est en déclin en pourcentage de l’économie nationale aux É.-U. et en Europe tandis qu’il y a eu industrialisation à grande échelle et une expansion importante des services dans des pays comme l’Inde, le Brésil et la Chine. Le développement industriel de l’Afrique a stagné dans cette même période. Des chercheurs et des activistes ont parlé de « nouvelle classe ouvrière » en se référant à de nouvelles formes d’organisation des travailleurs souvent combinées avec de nouveaux mouvements sociaux et parfois des organisations non gouvernementales (ONG), des éléments de la « société civile » et les relations entre elles. Plus récemment, l’apparition d’un mouvement large multi-classe de protestations sociales dans le monde Arabe, en Europe, en Amérique Latine et même aux Etats-Unis, nous mettent au défi pour repenser le rôle de la classe ouvrière dans des mouvements populaires de masse et dans le contexte de luttes nationales et internationales pour la démocratie et le socialisme. | Le terme « nouvelle classe ouvrière » réfère aux changements profonds qui ont eu lieu dans la classe ouvrière, dans ses organisations et partis à travers le monde, comme résultant de la mondialisation néolibérale à partir des années 1980. Les changements dans les structures étatiques et l’introduction d’une nouvelle économie politique, ainsi que des technologies nouvelles et de nouvelles formes de l’organisation du travail ont produit partout des changements fondamentaux dans les structures des vieux partis politiques, des syndicats et des mouvements sociaux. On a vu un changement au niveau national et mondial des modèles d’industrialisation, un équilibre nouveau entre les industries, les services et l’emploi dans l’agriculture ainsi qu’un changement dans la composition de la classe ouvrière (dans les différents pays). Un nombre croissant de paysans, de femmes et d’immigrés sont entrés dans la classe ouvrière industrielle ou le secteur des services. L’industrie est en déclin en pourcentage de l’économie nationale aux É.-U. et en Europe tandis qu’il y a eu industrialisation à grande échelle et une expansion importante des services dans des pays comme l’Inde, le Brésil et la Chine. Le développement industriel de l’Afrique a stagné dans cette même période. Des chercheurs et des activistes ont parlé de « nouvelle classe ouvrière » en se référant à de nouvelles formes d’organisation des travailleurs souvent combinées avec de nouveaux mouvements sociaux et parfois des organisations non gouvernementales (ONG), des éléments de la « société civile » et les relations entre elles. Plus récemment, l’apparition d’un mouvement large multi-classe de protestations sociales dans le monde Arabe, en Europe, en Amérique Latine et même aux Etats-Unis, nous mettent au défi pour repenser le rôle de la classe ouvrière dans des mouvements populaires de masse et dans le contexte de luttes nationales et internationales pour la démocratie et le socialisme. |
Revision as of 08:32, 9 November 2011
Résume
Le terme « nouvelle classe ouvrière » réfère aux changements profonds qui ont eu lieu dans la classe ouvrière, dans ses organisations et partis à travers le monde, comme résultant de la mondialisation néolibérale à partir des années 1980. Les changements dans les structures étatiques et l’introduction d’une nouvelle économie politique, ainsi que des technologies nouvelles et de nouvelles formes de l’organisation du travail ont produit partout des changements fondamentaux dans les structures des vieux partis politiques, des syndicats et des mouvements sociaux. On a vu un changement au niveau national et mondial des modèles d’industrialisation, un équilibre nouveau entre les industries, les services et l’emploi dans l’agriculture ainsi qu’un changement dans la composition de la classe ouvrière (dans les différents pays). Un nombre croissant de paysans, de femmes et d’immigrés sont entrés dans la classe ouvrière industrielle ou le secteur des services. L’industrie est en déclin en pourcentage de l’économie nationale aux É.-U. et en Europe tandis qu’il y a eu industrialisation à grande échelle et une expansion importante des services dans des pays comme l’Inde, le Brésil et la Chine. Le développement industriel de l’Afrique a stagné dans cette même période. Des chercheurs et des activistes ont parlé de « nouvelle classe ouvrière » en se référant à de nouvelles formes d’organisation des travailleurs souvent combinées avec de nouveaux mouvements sociaux et parfois des organisations non gouvernementales (ONG), des éléments de la « société civile » et les relations entre elles. Plus récemment, l’apparition d’un mouvement large multi-classe de protestations sociales dans le monde Arabe, en Europe, en Amérique Latine et même aux Etats-Unis, nous mettent au défi pour repenser le rôle de la classe ouvrière dans des mouvements populaires de masse et dans le contexte de luttes nationales et internationales pour la démocratie et le socialisme.