La crise écologique globale

Plan de la présentation

Première partie. Pourquoi l'écosocialisme ?

• Pourquoi je me définis moi-même comme écosocialiste - et pourquoi mon organisation se définit de la même manière - pourquoi la Quatrième Internationale a adopté la même définition lors de son dernier Congrès ?
• Daniel Tanuro explique que nous utilisons ce terme "afin de dire clairement que nous avons vraiment changé, que nous avons rompu avec le productivisme et une conception non-dialectique du progrès".
• Marx avait compris un certain nombre de choses à propos de l'aliénation entre l'humanité et la nature développée par la société de classe et le capitalisme en particulier - comme le montre John Bellamy Foster, le concept de "métabolisme social" entre l'humanité et la nature est un concept clé. A l'inverse, d'autres concepts comme l'abondance ou le productivisme, ce que nous entendons par "valeur d'usage" et comment nous la mettons en balance par rapport à la "valeur d'échange", ont besoin d'être au moins questionné sinon peut être fondamentalement repensé à l'époque contemporaine.
• Enrichir notre compréhension de la réalité concrète, à laquelle nous sommes confrontés afin de mieux surmonter les épreuves, est un processus continu.
• It's an ongoing process to enrich our understanding of the concrete reality we face in order to better meet the challenges. Un défi tel que le féminisme - ne nie pas les apports essentiels de Marx (et des autres classiques) - utilise leurs méthodes mais n'en font pas des prophètes infaillibles.
• Cette nécessité est renforcé par le développement de la crise - une crise qui n'est pas seulement économique, mais aussi écologique, sociale et politique. L'incapacité du capitalisme à protéger à la fin ses propres intérêts est à un apogée tout particulier... Comme Richard Smith le faisait remarquer : "la logique de croissance insatiable est inhérente à la nature du system, aux besoin de la production capitaliste. (...) Chaque entreprise, agissant rationnellement du point de vue de ses propriétaires et des employés cherchat à maximiser leur propre intérêt personnel, prend des décisions capitalistes rationnelles séparément.

• This necessity is reinforced by the crisis - a crisis which is not only economic but also ecological, social, political. The inability of capitalism to ultimately protect its own interests is at a particular peak... As Richard Smith recently observed : “the logic of insatiable growth is built into the nature of the system, the requirements of capitalist production. (...) Each corporation, acting rationally from the standpoint of the owners and employees seeking to maximize their own self-interest, makes individually rational capitalist decisions. Mais le résultat est que dans cet agrégat de décisions, les décisions prises isolément sont complètement irrationnelles, et vraiment catastrophique au bout du compte, et nous précipite vers le suicide collectif". (Mickael Löwy, citant à propos de l'écosocialisme Robert Smith, "The Engine of Eco Collapse", Capitalism, Nature and Socialism, 2005)

• En nous appelant écosocialistes, nous disons en même temps "Pas de socialisme sans écologie" - parce que cela est matériellement impossible et parce que nous voulons combattre le consumérisme politiquement - mais nous proposons également une alternative aux Verts qui pensent que le marché est une bonne chose... (et ceux-ci ont constitué la majorité de ceux qui ont exercé le pouvoir, en Europe en particulier...)

Deuxième partie. Le plus grand des défis : le changement climatique

• The catastrophic climate change that we face today is a result of capitalism and profit motive
• Technological alternatives to dependence on fossil fuels have existed or had the capacity to exist for over 100 years but their development was not in the interests of the oil lobby and their allies in government - rise of the car
• Warnings from scientists ignored by government over long period of time - 40 years and by the media - more recently promotion of climate sceptics.
• Given all these facts- which themselves show the fact that capitalism as a system doesn't plan - the only measures that can rescue humanity are radical anticapitalist ones - carbon trading and similar market mechanisms are useless
• This also means addressising other iniquities of late capitalism so
  
  • The south and particularly the indigenous pay the first and deepest cost.
    
  • Women are particularly affected - as farmers/gathers of crops, as mothers, as the poorest.
• Our tasks - build the movement, fight for our methods, make sure we are developing our ideas on an ongoing basis

Part 3.

• Other environmental issues are intertwined - again increasingly so in the crisis
• Biodiversity - relationship between humans and other species - soil erosion, climate chaos
• Role of the multinationals and especially the oil lobby shown so clearly in the Gulf.

(Watch movie for 2 minutes)
(First question for the language groups: Big NGOs such as Greenpeace and Friends of the Earth have called a demonstration against BP. Design 3 different placards for your ecosocialist youth group to take along.)

• Debt - and ecological debt is about the subordination of the south (and within this indigenous and women in particular) to the interests of imperialism
• Soil erosion - result of monocultures - debt - meat industry - agribusiness - now climate change makes it worse - reference esthers work on food sovreignity
• Climate disasters in Pakistan, China and E Europe - we can not say anything is natural - has been going on a long time - worst El Nino was 1998
• Resistance is international though things may sometimes be named differently - Cochambamba made the global south more visible.

Questions

• Write a 100-200 words outline for a workshop on ecosocialism at next years youth camp.
• Big NGOs such as Greenpeace and Friends of the Earth have called a demonstration against BP. Design 3 different placards for your ecosocialist youth group to take along.
• How do you think the FI should strengthen its profile as an ecosocialist organisation.

Lectures

• Résolution du XVIème Congrès de la IVème Internationale, "Le basculement climatique capitaliste et nos tâches", 2010