3. Libération des femmes - Laia Facet: Difference between revisions

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L'objectif de la première session est de réunir Marxisme et féminisme dans un dialogue à partir duquel nous pouvons construire une base analytique commune pour la compréhension de l'oppression et de l'exploitation des femmes. Dans ce but, nous discuterons, entre autres, de ces questions : l'accumulation par spoliation; la division internationale et sexuelle du travail; les crises de la citoyenneté et de la famille en tant qu'institutions; la façon dont le capitalisme patriarcal a reproduit ces structures dans toutes les sphères de la vie dans les siècles passés.


* Extraits de Friedrich Engels, ''L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat'', 1884
Une deuxième session fournira une vue plus large à partir d'une perspective intersectionnelle, afin d'étudier comment les disciplines de genre et de sexualité opèrent. Ici, nous discuterons les différentes façons par lesquelles différentes oppressions se manifestent sur les axes de race, classe genre, sexe et autres.


"Selon la conception matérialiste, le facteur déterminant, en dernier ressort, dans l'histoire, c'est la production et la reproduction de la vie immédiate. Mais, à son tour, cette production a une double nature. D'une part, la production de moyens d'existence, d'objets servant à la nourriture, à l'habillement, au logement, et des outils qu'ils nécessitent; d'autre part, la production des hommes mêmes, la propagation de l'espèce. Les institutions sociales sous lesquelles vivent les hommes d'une certaine époque historique et d'un certain pays sont déterminées par ces deux sortes de production: par le stade de développement où se trouvent d'une part le travail, et d'autre part la famille.", Préface de la première édition
La session de clôture autorisera un examen des principaux mouvements de femmes et féministes, une description de leurs courants spécifiques, et une estimation des séries de mobilisations de ces deux dernières années.


"Le mariage conjugal n'entre donc point dans l'histoire comme la réconciliation de l'homme et de la femme, et bien moins encore comme la forme suprême du mariage. Au contraire: il apparaît comme l'assujettissement d'un sexe par l'autre, comme la proclamation d'un conflit des deux sexes, inconnu jusque-là dans toute la préhistoire. Dans un vieux manuscrit inédit  [7], composé par Marx et moi-même en 1846, je trouve ces lignes: «La première division du travail est celle entre l'homme et la femme pour la procréation. » Et je puis ajouter maintenant: La première opposition de classe qui se manifeste dans l'histoire coïncide avec le développement de l'antagonisme entre l'homme et la femme dans le mariage conjugal, et la première oppression de classe, avec l'oppression du sexe féminin par le sexe masculin." 2. La famille, 4. La famille monogamique.
Lectures


"La famille conjugale moderne est fondée sur l'esclavage domestique, avoué ou voilé, de la femme, et la société moderne est une masse qui se compose exclusivement de familles conjugales, comme d'autant de molécules. De nos jours, l'homme, dans la grande majorité des cas, doit être le soutien de la famille et doit la nourrir, au moins dans les classes possédantes; et ceci lui donne une autorité souveraine qu'aucun privilège juridique n'a besoin d'appuyer. Dans la famille, l'homme est le bourgeois; la femme joue le rôle du Prolétariat.", Ibid.
[[Canevas de la première session]]


==Lectures==
[http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article31504 Cinzia Arruzza - Féminisme, capitalisme et nature – « Pour moi, le présent, c’est la société capitaliste globale »]


* Marche mondiale des femmes, 2002 [http://www.4edu.info/index.php/Mondialisation_et_recomposition_sociale,_II_:_Genre._Nadia La violence envers les femmes:là ou l'autre monde doit agir]
[http://www.contretemps.eu/union-queer-marxisme-feminisme/ Cinzia Arruza - Vers une « union queer » du marxisme et du féminisme ?]
 
* [http://cadtm.org/L-ecofeminisme-contient-les-cles Interview de Yayo Herrero (ecologistes en action). L’écoféminisme contient les clés de la dignité humaine et de la soutenabilité dans l’égalité]

Latest revision as of 07:45, 15 August 2017

L'objectif de la première session est de réunir Marxisme et féminisme dans un dialogue à partir duquel nous pouvons construire une base analytique commune pour la compréhension de l'oppression et de l'exploitation des femmes. Dans ce but, nous discuterons, entre autres, de ces questions : l'accumulation par spoliation; la division internationale et sexuelle du travail; les crises de la citoyenneté et de la famille en tant qu'institutions; la façon dont le capitalisme patriarcal a reproduit ces structures dans toutes les sphères de la vie dans les siècles passés.

Une deuxième session fournira une vue plus large à partir d'une perspective intersectionnelle, afin d'étudier comment les disciplines de genre et de sexualité opèrent. Ici, nous discuterons les différentes façons par lesquelles différentes oppressions se manifestent sur les axes de race, classe genre, sexe et autres.

La session de clôture autorisera un examen des principaux mouvements de femmes et féministes, une description de leurs courants spécifiques, et une estimation des séries de mobilisations de ces deux dernières années.

Lectures

Canevas de la première session

Cinzia Arruzza - Féminisme, capitalisme et nature – « Pour moi, le présent, c’est la société capitaliste globale »

Cinzia Arruza - Vers une « union queer » du marxisme et du féminisme ?