6. Liberation des femmes et luttes LGBT - Nadia de Mond

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L’OPPRESSION DES FEMMES, LE FEMINISME ET LE MOUVEMENT LGBTQ

I.L’OPPRESSION DES FEMMES

L’oppression des femmes : un phénomène anachronique, de pays arriérés ? Fémonationalisme

Les données universelles de l’inégalité sur le terrain économique, des violences, du pouvoir politique. Powerpoint: [[1]]

Coup d’œil sur l’histoire de l’Europe

Origine de l’inégalité - L’enjeu du patriarcat

Mouvement ouvrier et féminisme

Position de Marx et Engels

Les autres « pères du socialisme » et les femmes dans les 3 premières Internationales

Les premières féministes

La 2e vague féministe – différents courants

Les dernières évolutions : écoféminisme, féminisme postcolonial, féminisme queer et trans

Questions de genre, de sexe et de famille

Genrer les personnes

La famille mononucléaire, hétérosexuelle

Androcentrisme

L’intersectionnalité

II. LE CONCEPT DU GENRE ET LE MOUVEMENT LGBTQ

Le concept du genre

L’hétéronormativité et l’homophobie

Origine du mouvement LGBT

La perception de l’identité sexuelle change selon les cultures

L’émergence du queer et le refus du genre

Judite Butler, Adrienne Rich

Conclusions, stratégies de libération

  • Extraits de Friedrich Engels, L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat, 1884

"Selon la conception matérialiste, le facteur déterminant, en dernier ressort, dans l'histoire, c'est la production et la reproduction de la vie immédiate. Mais, à son tour, cette production a une double nature. D'une part, la production de moyens d'existence, d'objets servant à la nourriture, à l'habillement, au logement, et des outils qu'ils nécessitent; d'autre part, la production des hommes mêmes, la propagation de l'espèce. Les institutions sociales sous lesquelles vivent les hommes d'une certaine époque historique et d'un certain pays sont déterminées par ces deux sortes de production: par le stade de développement où se trouvent d'une part le travail, et d'autre part la famille.", Préface de la première édition

"Le mariage conjugal n'entre donc point dans l'histoire comme la réconciliation de l'homme et de la femme, et bien moins encore comme la forme suprême du mariage. Au contraire: il apparaît comme l'assujettissement d'un sexe par l'autre, comme la proclamation d'un conflit des deux sexes, inconnu jusque-là dans toute la préhistoire. Dans un vieux manuscrit inédit [7], composé par Marx et moi-même en 1846, je trouve ces lignes: «La première division du travail est celle entre l'homme et la femme pour la procréation. » Et je puis ajouter maintenant: La première opposition de classe qui se manifeste dans l'histoire coïncide avec le développement de l'antagonisme entre l'homme et la femme dans le mariage conjugal, et la première oppression de classe, avec l'oppression du sexe féminin par le sexe masculin." 2. La famille, 4. La famille monogamique.

"La famille conjugale moderne est fondée sur l'esclavage domestique, avoué ou voilé, de la femme, et la société moderne est une masse qui se compose exclusivement de familles conjugales, comme d'autant de molécules. De nos jours, l'homme, dans la grande majorité des cas, doit être le soutien de la famille et doit la nourrir, au moins dans les classes possédantes; et ceci lui donne une autorité souveraine qu'aucun privilège juridique n'a besoin d'appuyer. Dans la famille, l'homme est le bourgeois; la femme joue le rôle du Prolétariat.", Ibid.

Lectures